Le 2 février se déroulait à Paris la rencontre annuelle de la World Wildlife Fund for Nature (WWF) sur le programme « Changement climatique » spécialement destiné à la réduction de dioxyde de carbone par les entreprises.
On nous y présenta alors lesdites « bonnes » entreprises ayant réussies à diminuer leurs émissions au cours des dernières années. En tout, douze entreprises se sont qualifiées, au programme: Johnson & Johnson, IBM, Nike, Polaroid, Collins, Xanterra (Etats-Unis), Sagawa, Sony (Japon), Lafarge (France), Catalyst (Canada), Tetra Pak (Suède)... and Novo Nordisk (Danemark). D ‘une entreprise à l’autre les résultats ont varié compte tenu leurs différentes natures et du bon vouloir de leurs dirigeants, mais tous ont affiché une réduction de leurs émissions de CO2.
Photo: Lucile Agarrat
Pour arriver à cette réduction, les entreprises ont fait preuve d’ingéniosité. Certaines entreprises ont opté pour une alimentation d’énergie propre pour leurs locaux, d’autres on réaménagés leur production en fermant les usines vieilles et polluante au profit d’usines neuve et adapté écologiquement. Sony par exemple affirme vouloir baisser le coût énergétique associé à l’utilisation de leurs produits.
Les entreprises ne sont pas chargées de bon cœur. Ces réductions leurs coûtent de l’argent, mais ils estiment probablement que le rehaussement de leur image de marque entrainera à long terme de meilleurs résultats financiers. Nike, grand gagnant de cette course à la réduction du CO2 a réduit de 13% ses émissions depuis 1998. De quoi remonter sa côte auprès des consommateurs avertis qui la boudent pour ses pratiques commerciales draconiennes pour ses travailleurs.
De toute façon, les résultats sont là. Les entreprises semblent marcher au pas de la WWF, et c’est une bonne chose pour le monde et notre environnement. N’oublions pas cependant que ceux qui ont le véritable pouvoir, ce sont les consommateurs puisque que seul eux de par leurs achats peuvent forcer les entreprises à changer de méthode dans le contexte actuel d’un État à la solde de la maximisation du profit.
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Pas mal du tout pour un premier article, c’est clair et correctement rédigé.
Maintenant pour ce qui est du sujet traité, je conserve de gros doutes sur le bon vouloir des entreprises… et sur l’impact réel sur l’environnement (même si la diminution des émissions de CO2 par ces grandes entreprises est une bonne nouvelle, quel impact cela représente-t’il sur l’ensemble des émissions toxiques polluant la planète ?).
Et maintenant, on connaît ton nom Serge, on va pouvoir te tracer 😀
Selon la WWF, la réduction des émissions de gaz à effet de serre est équivalent à ceux émises par la ville de Paris durant une année. C’est quand même non négligeable quand on sait que l’économie parisienne représente un tiers de l’économie française.
Précision tout de même: le coût financier du réchauffement climatique a été chiffré par une compagnie d’assurance britannique il y a quelques années de cela: au moins 1500 milliards de $ d’ici à 2050.
Si les grands groupes investissent maintenant dans l’économie, ce n’est donc pas seulement dans le but d’améliorer leur image, mais aussi d’économiser de l’argent…
« N’oublions pas cependant que ceux qui ont le véritable pouvoir, ce sont les consommateurs puisque que seul eux de par leurs achats peuvent forcer les entreprises à changer de méthode dans le contexte actuel d’un État à la solde de la maximisation du profit »
Je ne suis pas aussi sur que vous quand on voit notamment la campagne « écologique » pour le « bloc béton » il y a véritablement une volonté de le tromper puisqu’il n’y a pas d’allusion à la pollution due à la fabrication du ciment et sur le site de Blocalians on va même jusqu’à indiquer que l’origine du bloc béton remonte aux romains!! Que je sache ils ne cuisaient pas leur liant.
Les consommateurs dans leur grande majorité n’ont pas de choix soit par manque de moyens financier soit par manque d’une information qui n’est pas à la « solde » de ceux qui font des profits sur les ventes. Ce marché est pipé car les consommateurs n’ont pas les ressources pour corriger par leurs achats les dérives des industriels.
Souvent, il est très difficile de faire la distinction entre un produit fait dans les règles de du développement durable et un qui ne l’est pas. Les consommateurs ne peuvent pas agir seul. Les pouvoirs publics doivent légiférer en matière d’étiquetage et d’information du consommateur. Il doit y avoir les deux agents à mon avis et je m’excuse si cette fin d’article peut porter à confusion.
Pour ce qui est de la finance du consommateur en France, je crois qu’il doit y avoir un certain rééquilibrage qui doit être fait en la matière dans les années à venir. Par exemple, la part de l’alimentation dans un portefeuille moyen a diminué de 50% pendant les 50 dernières années; je crois normal cette part augmente par l’achat de produits bio et équitables. Les gens devront apprendre à changer leurs habitudes de vie j’en conviens, mais beaucoup (dont moi) se rendent compte que ça leur apporte bien plus en terme de qualité de vie.
Il ne faut pas être naif, ces compagnies n’ont rien d’écologiques et ne sont certainement pas soucieuses de l’environnement. Voilà là du marketing et rien de plus…