Économie Solidaire

Pour la fin du FMI et de la Banque Mondiale

J’ai appris il y a peu de temps qu’Hugo Chavez, actuel président du Venezuela, avait profité de la fête du 1er mai pour annoncer le retrait de son pays du FMI et de la Banque Mondiale. Au début de la semaine, ce dernier avait également exhorté ses homologues sud-américains à faire de même.

Je crois aujourd’hui qu’il faut passer outre les notions de gauche et de droite et de féliciter ce geste symbolique pris par le gouvernement de Chavez. En effet, les politiques du FMI et de la Banque Mondiale ont été désastreuses pour les gouvernements Sud-Américains. Bien souvent sous la pression de leurs propres dettes, les pays se voient obligé de suivre la voie tracé par ces organismes internationaux. Le chantage est à son comble quand ces organismes obligent littéralement ces pays à privatiser leurs systèmes de distributions d’eau aggravant de fait la disparité économique et les crises humanitaires dans les pays. Ces organismes à la solde de l’intérêt américain, n’ayons pas peur de le dire, sont là quand il s’agit de faire rapatrier les capitaux de leurs multinationales comme cela a été le cas en Argentine lors de la crise économique de 2002, mais certainement pas quand il s’agit d’aider directement ces pays.


Des brésiliens manifestant contre le FMI

A la banque Mondiale, le scandale qui entoure la personnalité du président Wolfowitz n’a rien pour aidé leur cause. La réduction de l’aide à la contraception en Afrique, l’attribution de hauts salaires à l’entourage proche du président et la promotion de sa compagne Shana Ali Riza ne rend en rien crédible l’action de la Banque Mondiale.

Le FMI et la Banque Mondiale sont des organisations d’ingérence qui décrédibilisent toute tentative d’aide étrangère. Il faut faire pression sur nos gouvernements respectifs pour y mettre un terme le plus rapidement possible.

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