Économie Solidaire

Investir dans le microcrédit

L’initiative KIVA vous permet de prêter votre argent à des entrepreneurs qui n’ont pas les garanties nécessaires pour obtenir un prêt dans leur pays.

Per vit au Danemark, Niels vit en Norvège, Julie vit en France, Nathalie vit aux Etats-Unis, Mat vit en Angleterre, Pedro vit en Espagne, Ayako vit au Japon, Audrey vit au Canada…

Ils ne se sont jamais vu, jamais parlé mais ont un point commun : Thi Vui Nguyen. Armés de leur clavier, et de leur carte de crédit, chacun d’entre eux a prêté 20 € à Thi Vui.

Thi Vui. est vietnamienne. Elle a 37 ans et vit avec son mari et ses 3 enfants qui vont à l’école. Chaque jour, elle fabrique des matelas pendant que son mari part les vendre au marché.

Cette activité nécessite un certain investissement et pendant 5 ans TYM Fund (une institution de microfinance locale, partenaire de Kiva) a financé l’activité du couple. Chaque année, ils ont été capables d’emprunter plus, de rembourser plus et chaque année ils se sont éloignés du seuil de pauvreté.

Thi Vui a aujourd’hui besoin de 300 € pour acheter une nouvelle machine qui permettra d’accélérer le temps de fabrication d’un matelas et ainsi augmenter les ventes. Avec ces futurs revenus, Thi Vui a l’intention d’envoyer l’aîné à l’université.

Les 8 internautes du monde entier ont déjà rassemblé 80% la somme nécessaire….

2 ou 3 internautes de plus et le groupe aura financé le crédit dans son intégralité !

Kiva offre donc aux internautes du monde entier la possibilité de « sponsoriser » de courageux entrepreneurs qui souhaitent échapper à leur condition…

Attention ! Kiva, ce n’est pas de la charité: les internautes sont remboursés dans les 6 à 12 mois avec seulement 1% des micro-entrepreneurs qui ne parviennent pas à rembourser leur crédit.

Cela veut dire que, grâce à tous ceux d’entre nous qui peuvent se passer de 20€ pendant 6 mois, des micro-entrepreneurs remboursent leur dette et atteignent leur indépendance financière.

…Un incroyable site qui aidera à « envoyer la pauvreté au musée » comme le souhaite Muhamad Yunus, récent prix Nobel de la Paix.

Par Tom de E-Citizen, rédacteur invité.

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