D’accord les produits bio sont chers, mais vous êtes vous déjà demandé pourquoi?
Bio discount : chez le producteur
Déjà, tout dépend de votre façon d’acheter bio. Si vous achetez vos produits bio dans une petite épicerie branchée en plein cœur de Paris ou dans un magasin grande surface vous augmenterez considérablement vos prix par rapport aux marchés bios où les producteurs vous vendent directement leurs produits. Bien sur,
... se rendre à ce genre d’endroits en voiture consomme de l’essence, mais dites vous que les produits que vous consommez dans votre épicerie de quartier ont eux aussi voyagé avant d’arriver sur les étalages.
Le marché biologique est encore jeune
On doit se le dire, le marché du bio est encore jeune. Les habitudes dans la chaîne de production commençant à peine à s’installer, la demande pour les produits biologiques et équitables reste encore de loin supérieure à l’offre. C’est bien, ça veut dire que les gens consomment de plus en plus de produits biologiques, mais en même temps ça veut dire que les filières du bio on du mal à s’installer durablement dans les magasins de la grande distribution et que le prix du bio sur l’étalage augmente. Pour l’instant en France par exemple, nous sommes dans la situation paradoxale où grande partie du bio consommé est tout simplement importé.
Relativiser le prix du bio
En même temps, rappelons-nous que la part de l’alimentation dans le budget des ménages est tombé bien bas ces dernières années. En 2006, l’alimentation ne représentait plus que 12,9% d’un budget d’un français moyen alors qu’en 1960 l’alimentation comptait pour 27,5% du budget. Cela ne veut pas dire que l’on dépense moins qu’avant pour se nourrir, car en même temps nous avons assisté à une augmentation du revenu de la population, mais que nous avons tendance à considérer la nourriture comme une dépense secondaire alors qu’elle est à la base de la vie. Alors même si vous payez vos courses 25% plus cher pour acheter du bio, ne croyez-vous pas que cela est en quelque sorte normal ? Après des dizaines années de bouffe de masse, si on demande de la qualité du jour au lendemain, il faut s’attendre à en payer le prix il me semble.
Au début j’avais fait la même analyse que toi. Mais après 2 ans de recul (on est passé dans notre foyer au 99% BIO), je me suis rend compte c’est manger plus sain qui coûte cher, pas manger BIO…
J’ai fait mainte fois ce test, mais l’idée est la suivante. Au delà du BIO, il y a un certain nombre de chose qui sont à proscrire de l’alimentation (HFCS, huiles hydrogénées, paraben, excès de sel pour ne parler que des principaux). Donc ceci en tête, si nous remplissons un panier dans un supermarché non-bio, de produits non-bio, mais répondant à tous ces critères (attention, cela double le temps des courses à lire toutes les étiquettes!!), on s’aperçoit que le dit panier ne contient à peu prés plus aucune marques distributeurs et que le prix au final est en gros le même que pour l’équivalent qualité/volume en supermarché BIO.
En somme, le BIO n’est pas si cher que cela par rapport à du non-bio de qualité, surtout lorsque l’on mixe les gammes de grandes enseignes avec les produits de moyennes surfaces (ex. Robinsons).
Ensuite, deuxième élément constaté, les marges de l’agro-alimentaire/distributeurs qui ont clairement flambées depuis le passage à l’Euro. Parallèlement, les prix dans les magazins BIO sérieux (je parle pas de Naturalia 😉 sont restés grosso-modo stables (petite hausse de la viande). Donc cela réduit encore la distance.
Enfin, là où en non-bio j’aurais acheté 1kg de frites surgelées, en bio, j’achète 1kg de pommes de terres. Et là, c’est l’apprentissage du « savoir faire le manger de base » qui fini de combler l’écart pour même devenir quelque fois plus rentables. Dans la même idée, la réduction du taux de truc « prêt à » dans le panier a un impacte significatif à la caisse.
Au fond, nous somme d’accord sur la conclusion. Aujourd’hui il existe une nourriture à deux vitesses, les bons produits d’un côté, BIO ou pas, et toute la masse du reste qui deviendra à terme un vrai problème de santé publique.
Juste pour finir, je ne résiste pas à une petite découverte récente concernant le coût supplémentaire des produits à « valeur ajoutée ». Prenons ces succulents « gnocchis à poêler » dont je tairais la marque, vendus logiquement plus cher au kilo que les Gnocchis « pas » à poêler de base. Et bien il est bon de savoir que cette marque a dans ses équipe un vrai génie qui a réussi a nous vendre une recette comme étant un produit… Tous les Gnocchis de la terre peuvent être poêlés…
Salut Ulhume et merci pour le commentaire, ça fait toujours plaisir!
Je suis entièrement d’accord avec toi quand tu dis que « le BIO n’est pas si cher que cela par rapport à du non-bio de qualité ». Je n’ai pas fait la comparaison personnellement, mais il va de soit que lorsque l’on veut un produit « santé », bio ou pas bio le prix augmente. D’accord donc sur ce point.
Ensuite, je suis désolé, mais même par rapport aux produits de qualité, le bio reste quand même plus cher que le prix de qualité. Un litre de jus à 4,5€ quand le non bio de qualité est à 2€, je trouve ça très cher payé pour du simple jus. Et on est même pas dans les produits difficiles à transformer… Inutile de parler de la viande bio, j’en achète même pas. J’espère cependant en avoir un jour les moyens.
Après, je ne peux être plus d’accord avec toi lorsque tu dis que de cuisiner fait économiser. On peut dire que j’ai toujours cuisiner un maximum, mais quand je vois le prix des courses de mes amis j’en reviens pas tout simplement. Entre les plats régimes tout fait, les trucs dégueulasse pour les bouffes entre amis et les sorties restau ils s’en sortent jamais à moins de 100€ la semaine. Enfin, pour moi c’est un autre monde, mais je ne peux qu’encourager les gens à se mettent à la cusine (et pas juste pour acheter des livres de cuisines pour mettre sur vos étagères pour faire genre hein… :p)
Bonjour à vous deux,
En fait les plats cuisinés (Findus, Maggi et compagnie) sont trop salés à la fois en terme de goût et de prix 🙂 c’est un fait. Mais les légumes bio sont encore inatteignables sur les marchés de la capitale malheureusement.
Un bon marché avec du bio, c’est aussi 100€ minimum, et même si c’est nettement meilleur que les plats tout faits, cela ne résout pas vraiment le problème général de Madame Toulemonde : comment bien manger, et sainement, avec mettons 200 à 300 euros par mois avec un mari et deux enfants.
J’espère simplement qu’avec le temps, nous seront plus nombreuses à acheter bio, ce qui fera descendre le prix du bio au prix des légumes non bio… du moins on peut l’espérer même si ça n’est pas pour demain matin !!!
Lisa
@Serge
Je raisonne sur un caddie complet et dans les détails, tu trouveras toujours des choses plus chers d’un côté ou de l’autre. Maintenant pour revenir aux jus, c’est une histoire de recherche. Moi, si j’achète en supermarché Bio, mon jus de pomme je le paye 2.28€/l (BioPom), en version non bio, de qualité, avec le même niveaux de goût c’est 2.03€/l (Pampril)…. Et si je vais le prendre à monoprix, rayon Bio, c’est 1.82€…
Le vrai problème dans cette histoire c’est que ce n’est pas seulement le prix des courses qui a explosé, mais aussi le temps pour les faire si l’on veut autant faire gaffe aux prix qu’à sa santé…
Allez, encore deux arguments « Bio pas si cher » 🙂
– Le rapport satisfaction/quantité. Depuis notre passage au tout bio, nos rations par repas ont nettement diminuées. Là où il nous fallait 300g de pâte chacun, aujourd’hui c’est 200g (je suis en éternel régime, ce genre de chose je connais ;-). Et ce n’est pas parce que c’est cher, c’est difficile à expliquer, mais on est content avec moins. Ma théorie est que le bio remet de la consistance dans les assiettes et que le corps ne s’y trompe pas. Il n’a plus l’impression de manger du vide.
* La durée de conservation des aliments. A notre époque « non-bio », une courgette mourrait dans d’atroces liquéfactions après environ 1 à 2 semaine de frigo. En version Bio, la même courgette tient à l’aise 1 mois sans broncher. Résultat, plus aucun déchet (et moins de temps à nettoyer le frigo :-).
Pour terminer sur « apprendre à cuisiner », j’ai un peu une autre approche. Dans mon couple, j’ai beau être le gars, c’est moi qui fait tous les repas (je te rassures, ma femme a aussi ses tâches ;-). La raison est qu’elle sait cuisiner, mais moi je sais faire « à manger ». En somme si elle me remplaçait, elle passerait 2h tout les soirs à cuisiner, alors que moi je dépasse très rarement les 20 minutes pour « faire à manger ». Apprendre à faire des choses simples et rapide uniquement avec des produits de base est à la porté de tous, j’en suis la preuve. Et ce n’est pas en apprenant à cuisiner que les gens pourront se passer de leur caca en barquettes prêt en 10 minutes 😉 Il y a là un savoir du mangé de tous les jours qui s’est perdu au profit de la mode culinaire de haute volée, et ça, c’est tout bénef pour l’industrie agro-alimentaire…
Juste pour résumer mon opinion :
Il n’y a aucune différence de prix entre le bio et le non-bio. Je m’explique : lorsqu’on passe à la caisse avec un produit bio, on paye 60 à 99,9% de son prix (cela dépend si c’est un poulet ou un choux) alors qu’en passant avec un produit non-bio on en paye seulement 50% maximum.
Le reste de ce prix est le coût environnemental, social (gamin de 5 ans dans les poulaillers chinois), hygiénique …. et j’en passe.
En gros, le capitalisme aidant, la baisse des prix s’est toujours opérée sur le dos de la planète. Mais tous se paye ! Un jour ou l’autre il faudra payer.
Je cite « En fait les plats cuisinés (Findus, Maggi et compagnie) sont trop salés à la fois en terme de goût et de prix 🙂 c’est un fait. »
En effet ce genre de plats sont plus que salés dans les deux sens!
Je suis d’accord avec le titre mais manger des produits naturels/bio est pour moi une chose très importante pour être en pleine forme.
Merci pour tes informations Nico, je ne connaissais pas les chiffres (60% – 99% – 50%) pour comparer !
Bon week-end à vous, david
nous prepearons un projet en groupe qui consiste à creer un supermarché BIO ET THEORIQUEMENT on a du mal à expliquer comment maximiser le profit de l’entreprise
moi je vois que manger bio coute tres cher surtout pour une grande famille mais pus sain enfin avec le temps tout le monde va s’y mettre et peut-etre que les couts vont baisser
manger bio coute cher on devrai revoir les tarifs de produits bio
car rester en bonne santé on le veux mais tout depend du porte feuille:-)
Je cite “En fait les plats cuisinés (Findus, Maggi et compagnie) sont trop salés à la fois en terme de goût et de prix 🙂 c’est un fait. ”
En effet ce genre de plats sont plus que salés dans les deux sens!
Je suis d’accord avec le titre mais manger des produits naturels/bio est pour moi une chose très importante pour être en pleine forme.
nous prepearons un projet en groupe qui consiste à creer un supermarché BIO ET THEORIQUEMENT on a du mal à expliquer comment maximiser le profit de l’entreprise!
Je suis d’accord avec le titre mais manger des produits naturels/bio est pour moi une chose très importante pour être en pleine forme.
Si on peut se permettre de manger bio, c’est l’idéal. Malheureusement ça reste encore un peu cher, mais on n’est sur la bonne voie.
Toutes les semaines je vais faire un peu de courses en biocop. J’y achète pas tout car c’est une peu chère mais en gros j’y achète mes fruits et légumes et les pâtes.
Je suis heureux de voir que la bouffe bio est plus rependu en France que au Québec ( ses d’une pitoyabilité total ici!) Je ses pas sa existe aussi en France, surement que oui, on installer un jardin communautaire,ses peu être pas bio,mais sa réduit le cout de la facture. Ici au Québec on les a mie directement sur le toi des grand édifice (on commence a le faire) sa la réduit le niveau chaleur et émie par le soleil avec des installation pour recueillir l’eau de pluie, vous aurez un jardin bien verre an moins de deux. Un conseil ses beaucoup plus facile de passe directement par les propriétaire des bâtiment que par le gouvernement.
Bon bien ses se que javais a a dire. J’aime se site il y a plein d’info pas mal du tout si vous avec des lien dite le OK
Il est recommandé de boire 1.5 litres par jour par personne.
Dans l’exemple d’une famille de 5 personnes, cela représente environ 2800itres/an.
Soit 1825 bouteilles d’eau !
La moyenne du prix d’une bouteille d’eau est de 0.36€ soit une dépense de 657€/an, sans compter le temps et éventuellement le carburant dépensé pour se les procurer…
Notre appareil coûte 2299€ TTC.
Dans le but de pouvoir donner l’accessibilité de l’eau pure à tous, nous avons un partenariat, réservé aux particuliers, avec la société Financo qui permet de payer en plusieurs mensualités de 12 à 60 mois (ex : pour 60 mois, 55€/mois).
Ce qui amène la santé et la tranquillité à moins de 2€ par jour…