Économie Solidaire

Le diester : biocarburant pour l’environnement

Suite à l’augmentation du prix de l’essence en France, les usagés, au lieu de troquer leur voiture pour leur vélo ont décidé de passer au Diesel, une alternative encore plus polluante. Conséquence, le parc automobile français contient désormais plus de véhicules diesel que de véhicules conventionnels fonctionnant à l’essence. Ce mauvais choix stratégique pour l’environnement a peut être trouvé sa solution…

Connaissez-vous le Diester ? Il s’agit d’un carburant renouvelable qui se présente comme une alternative de substitution au gazole. Fonctionnant uniquement via les véhicules Diesel, il peut s’avérer un bon moyen pour réduire l’impact de l’utilisation des voitures sur l’environnement. Ce biocarburant est produit grâce à la transformation de colza et de tournesol produit en France. Via le site de Proléa et celui de la filière française des huiles et protéines végétales, on comprend un peu mieux de quoi ce carburant retourne réellement. Le Diester n’est pas nouveau, il est utilisé depuis 1995 à hauteur de 7% distribués directement à la pompe sans indication au client. L’intérêt pourrait être d’augmenter son utilisation en France.

Le diester c’est efficace ?

Selon le bilan énergétique réactualisé en 2007, le Diester restitue 3,7 fois plus d’énergie que ce qui est utilisé pour sa production ce qui en fait une alternative sérieuse comme carburant. En gros, cela veut dire que pour produire 3,7 tonnes de carburant Diester équivalent au pétrole, il faut consommer une tonne d’énergie fossile. De plus, grâce à la réduction des quantités d’engrais utilisés et des changements effectués dans les processus industriels, ce bilan s’est sensiblement amélioré. (source : wikiepdia)

Un biocarburant sans les désavantages ?

Comme le Diester est produit directement en France, il n’engendre pas les désavantages habituellement liés à la production de biocarburants. Son utilisation et sa production sont en effet très réglementées via la norme EN 14214. La norme internationale EN14214 décrit les recommandations minimum pour qu’un carburant puisse être appelé biocarburant. Comme le diester n’est pas produit à partir de céréales ou de betteraves, mais d’oléagineux comme le tournesol ou le colza, ses défenseurs assurent qu’il ne fait pas augmenter le prix des denrées alimentaires mondiales. On affirme à l’appui que sur les 2,1 millions d’hectares cultivés actuellement, 500.000 suffisent pour répondre aux besoins en huiles alimentaires des Français. La production de Diester n’entrainerait pas non plus de déforestation puisqu’elle est produite en Europe. A ce titre, au sein de l’Union Européenne un focus est fait sur le respect de la biodiversité et la possible limitation d’importation de biocarburant issu de zones déforestées.

Bref, le Diester est un biocarburant quelque peu différent et peut, sous certaines conditions et dans certaines limites, représenter une alternative énergétique en Europe. Pour en savoir plus, visitez le site de Proléa, la filière française des huiles et protéines végétales.

Article sponsorisé

Quitter la version mobile