C’est la crise ! La crise économique ! La récession ? On utilise des grands mots pour nous démontrer aujourd’hui que l’économie basée sur la spéculation de la spéculation ne fait rien de bien sur le long terme, grosse surprise.
Même s’il est évident que l’on ne peut pas se réjouir d’une crise économique, de ceux qui perdront peut être leur emploi et de ceux qui ont investi leurs quelques économies en bourse dans les dernières années sous l’impulsion d’un banquier en mal de chiffres, on peut peut-être prendre le temps de la crise pour passer à la réflexion.
Photo sous Licence Creative Commons par loop oh
Arrêter de chercher la rentabilité à court terme
La crise financière actuelle le démontre encore une fois, la recherche du profit à court terme ne sert ni le petit portefeuille des épargnants, ni l’économie dans son ensemble. Principalement parce que le petit épargnant qui joue en bourse n’a ni les réflexes ni les mêmes moyens que les financiers qui passent leurs journées devant un écran pour observer les marchés, ceux là se font à tous les coups bouffer par les crises financières. Des projets de retraite détruits à cause qu’un banquier vous avait convaincu qu’il était normal et sécuritaire d’investir dans des fonds qui rapportaient 20% en intérêts par année.
La création d’un fond financier au sein d’un pays afin de pallier aux manquements du marché en termes d’investissement à long terme pourrait supporter l’économie de demain, notamment en matière d’environnement et d’égalité sociale. Après le microcrédit qui vient en aide aux personnes jugées insolvables pour les banques, ne pourrait-on pas envisager le longcrédit pour supporter les défaillances du marché financier sur l’investissement à long terme ?
Vers une consommation plus raisonnée
Que l’on ne me fasse pas croire que la vraie économie, celle qui répond véritablement aux besoins des gens, provient des gadgets jetables provenant d’Asie et des produits dont l’unique valeur ajoutée est la campagne de marketing qui les accompagne. Consommer moins, pour consommer mieux et des prêts hypothécaires plutôt que des crédits à la consommation.
Les plus vulnérables sont ceux qui payeront la crise
N’oublions pas que ceux qui risquent plus de souffrir de cette crise sont les gens les plus vulnérables de la société. Ceux dont le contrat de travail se terminera bientôt et ne sera pas renouvelé, ceux qui ont une petite entreprise et qui devront fermer faute de clients ou de confiance de la part des banques. Et peut être que pour une fois, on pourrait taxer un peu plus les produits financiers…