Économie Solidaire

Bonus malus écologique

bonus malus ecologique

Le principe du bonus ou malus écologique fut une des premières applications concrètes du Grenelle de L’Environnement mis en œuvre par le Président de la France Nicolas Sarkozy.

Le principe de base est d’introduire un avantage compétitif sur les produits propres en pénalisant les produits polluants. La France fut le premier pays à introduire ce concept dans la vie quotidienne de ses citoyens. Le premier produit à être concerné par cette mesure fut bien sûr la voiture. Très polluante, la voiture moderne est responsable d’une partie de la pollution urbaine et contribue directement à l’effet de serre. A terme, cela concernera une vingtaine d’autres produits. Il s’agit en fait de récompenser l’achat des véhicules propres en donnant des incitations financières au consommateur, l’objectif étant d’inciter les producteurs à développer des voitures de plus en plus propres.

CC Lucy Crosbie

Alors, comment ça fonctionne en pratique ? Le montant du bonus (ou du malus) se base sur la quantité (en grammes) de dioxyde de carbone émis par kilomètre par les véhicules neufs. Ainsi l’acheteur obtient un bonus (entre 200 et 1000 euros) si la voiture qu’il compte acheter n’émet pas plus que 130 grammes de CO2 par kilomètre. Ce bonus peut atteindre 5000 euros si la voiture émet moins de 60 grammes de CO2 par kilomètre. Au cas contraire, si la voiture produit plus de 160 grammes de CO2 par kilomètre, un malus (entre 200 et 2600 euros selon le degré d’émission) est ajouté au prix initial du véhicule.

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