Économie Solidaire

Camping écologique

Il est certain que le camping est un des passe-temps préférés des Français, et même d’autres Européens. A la moindre occasion, un petit congé par ici ou un week-end par là, on n’hésite pas à prendre la route.

La tendance est maintenant au camping sauvage. Comme son nom l’indique, le camping sauvage se pratique dans un lieu non-pré-installé et non-aménagé pour cet activité. Il se pratique le plus souvent à l’improviste, avec des abris insolites. Les adeptes du camping sauvage sont attirés par des lieux naturels et aiment le contact direct avec les éléments.


CC JPChamberland

Ce genre de camping, bien que fortement satisfaisant pour les initiés, comporte des risques pour l’environnement. Le campeur doit en effet veiller à ne pas dégrader de sites hautement naturels tels que des forêts et vallées vierges. Ces sites étant presque inaccessibles aux services de voierie, on ne peut ramasser les ordures ou restaurer le site d’une façon convenable. L’effet sur la population animale et végétale reste encore à déterminer, mais est définitivement négatif. C’est la raison principale pour laquelle plusieurs pays européens ont interdit cette pratique. Le camping doit impérativement prendre une connotation écologique si nous voulons préserver les sites naturels que nous aimons.

Le principe du camping écologique est que le campeur ne doit laisser aucune trace de sa présence. Les ordures doivent être scrupuleusement collectées et disposées dans des poubelles appropriées. On ne doit pas couper les arbres ou arbustes ; et choisir des endroits dégagés pour camper. La chasse est anti-écologique car elle affecte les animaux. En se conduisant d’une façon responsable, nous pouvons limiter les dégâts sur l’environnement et s’assurer que le site sera là pour les autres campeurs et les générations futures.

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