Choisir un revêtement de sol pour sa maison est souvent une tache ardue. Si en plus on doit ajouter les contraintes écologiques, elle devient encore plus pénible.
Le premier critère à prendre en compte c’est évidemment la durabilité du revêtement de sol et ceci tant pour des raisons économiques qu’écologiques. S’il faut changer de revêtement au bout de quelques années, cela coutera cher au client comme à la planète. Une bonne durabilité est donc le gage d’une économie de ressources. Le deuxième critère dans le choix écologique d’un revêtement de sol est l’origine du matériel. Il faut surtout éviter les bois exotiques même s’ils ont des certificats élogieux sur une gestion soi-disant durable des forêts tropicales. Ces certificats sont souvent des faux et les émissions de carbone du transport n’en valent pas la peine. La quantité d’énergie fossile utilisée pour la fabrication des revêtements de sol est un autre facteur à prendre en considération. Il faut aussi prendre en compte les émissions de produits toxiques pendant la durée de vie du revêtement ou en cas d’incendie. En appliquant ces critères sur les différents types de revêtement présents sur le marché, on obtient ces catégories :
- A base de PVC : qui émettent de nombreux composés organiques volatiles (COV) nocifs.
- Les stratifiés : qui contiennent une couche en résine. Ils émettent aussi des COV mais aussi du formaldéhyde, un puissant cancérigène.
- Les moquettes synthétiques qui sont des réservoirs à poussière et à allergènes.
- Les parquets en matières renouvelables tels que le liège, le linoleum naturel et des fibres végétales (sisal, fibre de coco et jute).