Économie Solidaire

Redistribution des revenus et richesses

Le principe de la redistribution est qu’il y a une différence entre les revenus des gens. Donc, dans un souci d’égalité on prélève une partie des revenus et richesses des gens qui ont plus pour en donner à ceux qui ont moins.

Redistribution des impôts et des charges sociales en France

On détermine que le revenu réel des ménages en France peut être calculé ainsi :

Revenu réel du ménage = revenu primaire + prestations sociales – impôts – cotisations sociales.

Cela nécessite l’intervention de l’état pour décider à qui prendre et à qui donner. En France, les impôts et les charges sociales sont les deux moyens qui permettent d’effectuer cette redistribution. Bien sur, on ne prend pas de l’argent aux riches pour en donner directement aux pauvres. On utilise l’argent pour soutenir un certain nombre de services essentiels qui forment la majeure partie des dépenses de la redistribution. Ces services essentiels sont les suivants :

Prestation d’assurance vieillesse, familiale et de santé en France

L’assurance est nécessaire pour couvrir les quatre risques sociaux : la famille, la maladie, la vieillesse et le chômage. Ainsi, la Sécurité Sociale qui couvre les risques de la famille, maladie et vieillesse et les ASSEDIC qui couvrent les risques de chômage sont les institutions qui gèrent la redistribution en France.

Prestations sociales en France

Ceci concerne principalement les personnes très défavorisées. Les aides qu’elles obtiennent prennent des formes diverses telles que le RMI (Revenue Minimum d’insertion), l’aide médicale ou le transport gratuit.

Dépenses publiques et administratives en France

Ces dépenses incluent la gestion du système éducatif, de la santé et de la formation. On peut y inclure d’autres services : la police, les militaires, et autres.

Les critiques du système français de redistribution affirment que le taux élevé du prélèvement obligatoire ne se justifie pas car la redistribution est imparfaite en France. L’impôt progressif occupe une place très restreinte au sein des prélèvements obligatoires. Ainsi, la majorité des prélèvements sont de type proportionnel (TVA, cotisation sociales). Le taux de ces prélèvements reste le même quel que soit le revenu du ménage. Ainsi, on pense que la fiscalité française est moins redistribuée qu’en Allemagne par exemple.

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