Économie Solidaire

Redistribution verticale et horizontale des revenus

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La nécessité de redistribuer les richesses dans une société émane des inégalités de revenus perçus par ses membres.

De par l’histoire, certains groupes de personnes ont acquis des pouvoirs économiques qui leur confèrent des richesses. D’autres groupes, n’ayant jamais eu de tels pouvoirs (par le biais de décisions politiques), n’ont pas la faculté d’avoir de telles richesses. Une trop grande inégalité entre les membres d’une même société est source de mécontentement et potentiellement de révolte. L’état a donc la responsabilité de limiter de tels écarts en redistribuant les richesses. Il y a deux grandes méthodes de redistribution : horizontale et verticale.

La redistribution verticale

Le principe de la redistribution verticale est de limiter les inégalités des revenus et donc de promouvoir la justice sociale. La redistribution verticale se fait par des transferts monétaires ou en nature vers les ménages méritants. Elle est financée par des prélèvements obligatoires sur les revenus de certains individus ou ménages, généralement les plus aisés de la société. Ces prélèvements obligatoires sont des impôts, taxes et cotisations sociales.

La redistribution horizontale

La redistribution horizontale couvre les risques sociaux quel que soit le niveau de revenus. Donc, même les gens aisés bénéficient de ce système. La redistribution horizontale fait qu’un groupe paie pour les services d’un autre groupe. Par exemple, les bien-portants paieront pour les malades ; les jeunes pour les vieux.

En France, la redistribution horizontale prend la forme de la protection sociale (c’est à dire la sécurité sociale, l’action sociale et l’aide sociale). L’Etat indemnise les citoyens victimes des aléas de la vie (chômage, maladie, vieillesse, décès d’un parent…etc.). L’état s’assure que tout le monde ait accès à des services essentiels : éducation, eau, nourriture, santé publique.

La protection sociale se finance par des cotisations salariales. Il y a aussi la CSG (Contribution Sociale Généralisée) qui s’applique aussi sur les revenus fonciers et locatifs.

Photo par Oxfam France (Creative Comons)

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