Il y a plusieurs Guides publiés qui permettent d’identifier les paradis fiscaux. Les critères utilisés varient en fonction de l’organisme publicateur.
La liste des paradis fiscaux de l’OCDE est sans doute la plus connue mais il y a aussi celle d’Edouard Chambost (expert international en matière de fiscalité) et même celle de Grégoire Duhamel (Fiscaliste français). Les critères utilisés sont les suivants :
- 1.La levée du secret bancaire (restreinte, dans les cas pénaux ou dans tous les cas)
- 2.Nombres de conventions bilatérales d’échanges d’informations signées
- 3.Nombre de conventions en projet
Si on applique ces critères à chaque pays, on obtient finalement une liste de pays qui peuvent être classifiés comme des paradis fiscaux.
Paradis fiscaux en Europe
Les paradis fiscaux ne manquent pas en Europe. Il y en a quinze au total, autant que dans les Caraïbes. La plus proche de la France est Andorre, un minuscule état entre le territoire Français et l’Espagne. Andorre n’a jusqu’à présent signé aucun accord bilatéral de coopération et ne lève le secret bancaire que très rarement. La principauté de Monaco n’est pas dans une meilleure position avec qu’une seul convention signée et aucune projetée. Monaco néanmoins coopère en levant le secret bancaire très souvent. Gibraltar et Chypre sont les plus mauvais élèves de la classe, car la levée du secret bancaire y est très restreinte.
Paradis fiscaux dans Les Caraïbes
Six des quinze paradis fiscaux des Caraïbes sont des territoires indépendants britanniques : Les Iles Vierges Britanniques, Bahamas, Anguilla (un pays à fort secret bancaire), les Bermudes, Montserrat et les Iles Turques. Les Iles Vierges américaines et Aruba (territoire des Pays Bas) sont aussi des paradis fiscaux notoires. Ainsi, on peut voir que plusieurs des paradis fiscaux sont en fait des ex-comptoirs coloniaux qui ont retenu une certaine indépendance vis-à-vis du pouvoir colonial central.
Paradis fiscaux en Asie et Pacifique
Les paradis fiscaux les plus importants sont Hong Kong, Singapour et Nauru.