Un des impacts des changements climatiques est l’augmentation du niveau de la mer. Une élévation moyenne de 1,8 mm/an depuis 1961 et de 3,1 mm/an depuis 1993 fut observée.
Les deux causes responsables de cette augmentation sont la dilatation thermique et un plus grand apport en eau. La dilatation thermique a pour cause le réchauffement climatique, lui-même entraîné par l’effet de serre grandissant. Cet effet de serre est associé aux émissions de gaz à effet de
... serre pour lesquelles l’activité humaine est responsable. Les températures atmosphériques moyennes à l’échelle du globe ont donc augmenté au cours du dernier siècle. Cette augmentation se situe entre 0,56 et 0,92 degré Celsius pour la période allant de 1906 à 2005.1 En ce qui a trait à l’apport en eau, le réchauffement a permis la fonte de nappes glacières polaires, des glaciers et des calottes glaciaires. Les données-satellites disponibles depuis 1978 font l’état d’une diminution de l’étendue annuelle moyenne des glaces de 2,7% par décennie pour l’océan Arctique.2
Le groupe d’experts intergouvernemental sur l’évolution du climat (GIEC) présente 6 scénarios SRES (Special Report on Emission Scenario) pour la fin du 21e siècle. L’augmentation du niveau de la mer prévu par ces scénarios pour 2090-2099 se situe entre 0,18 et 0,59 cm par rapport à 1980-1999. Il demeure donc difficile de prédire avec exactitude les impacts qu’auront les changements climatiques sur les populations à travers le monde. Certaines prévisions sont toutefois émises avec un degré de certitude élevé. Parmi celles-ci, il y a l’augmentation des dégâts provoqués par les crues et les tempêtes. Des millions de personnes supplémentaires sont aussi exposées à des inondations côtières chaque année et une perte d’environ 30% des zones humides côtières du globe est envisageable.
Une projection se basant sur les six scénarios SRES évalue comme probable un plus grand nombre d’épisodes d’élévation extrême du niveau de la mer. Cette incidence accrue, qui exclut les tsunamis, aura pour impact:
- La salinisation des systèmes d’eau douce, des estuaires ainsi que des eaux d’irrigation.
- Une moins grande disponibilité des ressources d’eau douce, ayant pour cause l’intrusion d’eau salée.
- Le plus grand nombre d’inondations augmentera le risque accru de blessures ou de décès.
- Le déplacement des infrastructures et des populations ainsi qu’un coût rattaché à la protection du littoral.
Les températures océaniques, mesurées in situ par les 3350 sondes ARGO (mesures de surface et jusqu’à une profondeur de 700 m), indiquent un léger refroidissement depuis 2003, ce qui devrait se traduire par une diminution de la montée des océans (qui fut de 1,8 mm/an au 20ème siècle). Une diminution de la pente de montée semble apparaître depuis deux-trois ans, mais nous devrons attendre pour apprécier les évolutions. En tout état de cause, ce ne sont pas les modèles numériques du GIEC qui ont force de vérité prophétique, d’autant qu’ils sont de plus en plus mis en défaut par les données d’observation.
La crédibilité du GIEC demeure selon moi très bonne. Ce ne sont que 2 erreurs qui ont été trouvées parmi des recherches de plusieurs centaines de pages. Les médias ont ensuite accordés beaucoup trop d’importances à ces erreurs et pas assez aux milliers d’autres données véridiques prouvant les changements climatiques.
Je ne crois pas que nous étions dans une période de réchauffement s’étant terminer en 2003.
La concentration de dioxyde de carbone dans l’atmosphère (plus de 380 ppm), n’a jamais été aussi importante depuis 650 000 années. Il faut aussi considérer la fonte importante des glaciers et respecter le principe de précaution.
@François Dagenais
Appliquer le principe de précaution alors que les modèles numérique du GIEC sont très peu crédibles et contredits par les données d’observation est, à mon sens, une ânerie monumentale, qui va générer des dépenses pharaoniques pour une chimère, au détriment des vrais problèmes actuels, bien réels. On ne sait modéliser ni la vapeur d’eau, ni les nuages, ni les grands courants marins, ni les deux pôles, ni les aérosols, ni la dynamique d’échange d’air et d’énergie,… Comment voulez-vous accorder du crédit à des modèles tellement réducteurs? Vraiment, on marche sur la tête….
L’augmentation du niveau de la mer est maintenant un fait prouvé.