Les impacts des changements climatiques ont déjà été constatés un peu partout dans le monde. La communauté scientifique s’entend clairement sur le fait que ces changements ont pour cause l’activité humaine. C’est cela qu’a démontré le groupe d’experts intergouvernemental sur l’évolution du climat (GIEC). Ce groupe fut mis sur pied par le programme environnemental des Nations unies ainsi que l’organisation météorologique mondiale. Ce sont environ 2500 scientifiques qui y travaillent depuis 1998.
Photo sous Licence GNU 1.2 par Michael Haferkamp
Rapport du GIEC – Groupe d’experts intergouvernemental sur
... l’évolution du climat
Les rapports du GIEC forment un certain guide pour les décideurs politiques. C’est ainsi que le protocole de Kyoto fut mis en marche. Ce protocole constitue un premier pas vers une concertation mondiale pour la diminution des gaz à effet de serre, responsables des changements climatiques. Les études démontrent qu’il serait grandement préférable de ne pas atteindre un réchauffement supérieur à 2 degrés Celsius. Au-delà de cette limite, plusieurs phénomènes irréversibles pourraient entrer en marche, de manière à amplifier davantage le réchauffement. Ainsi, la disparition des glaces de l’Arctique permettrait à l’océan d’emmagasiner davantage de chaleur du soleil, de manière à influencer le réchauffement global. La fonte du pergélisol laisse aussi s’échapper les grandes quantités de méthane qui y sont séquestrées. Ce gaz est 21 fois plus efficace que le dioxyde de carbone en terme de réchauffement climatique.
Selon le GIEC, les réductions d’émissions de GES à atteindre afin de demeurer sous la barre des 2 degrés Celsius sont donc, par rapport à l’année de référence 1990, de 25 à 40% d’ici 2020 et 80% d’ici 2050 est nécessaire.
Il faut toutefois demeurer réaliste et comprendre que de telles réductions risquent d’être difficiles à atteindre. Une forte croissance des émissions caractérise les dernières décennies. Cette croissance fut de 70% entre 1970 et 2004. Pour l’année 2004, ce sont 49 milliards de tonnes de substances équivalentes au C02 qui ont été émises dans l’atmosphère comparativement à 28,7 pour 1970.
Concentration de CO2 et CH4 en grande partie responsable
La concentration de dioxyde de carbone (CO2) et de méthane (CH4) dans l’atmosphère est un facteur important à l’effet de serre. Cette concentration, qui se mesure en particules par million, était de 379 ppm de CO2 et de 1774 ppb de CH4 pour l’année 2005. Ces concentrations sont supérieures à celles des 650 000 dernières années. L’utilisation des énergies fossiles en est principalement responsable. De 1906 à 2005, une augmentation de la température moyenne de 0,74 degré Celsius a été enregistrée. Plusieurs scénarios tentent de déterminer le réchauffement à prévoir d’ici la fin du 21e siècle. Celui-ci devrait varier entre 1,8 et 4 degrés par rapport aux moyennes enregistrées entre 1980 et 1999.
L’homme doit cesser de détruire la nature
Aucune étude, aucune publication, aucune donné d’observation n’a validé l’hypothèse de base du GIEC, à savoir le rôle prépondérant du CO2 sur les températures. En outre, les données d’observation de ces dernières années (1999 pour T) montrent que la covariation CO2-T de courte durée (1980-1998), n’existe plus depuis 1999 : T est stable, alors que le taux de CO2 continue à monter. Et les températures océaniques sont en légère baisse depuis 2003 (mesures in situ des 3350 sondes ARGO)
Mais l’usine à … gaz initiée par l’ONU, l’UNEP, le WMO et le GIEC, a été lancée et l’on ne voit pas comment l’arrêter dans sa course folle….Elle est récupérée par de nombreux acteurs, lobbies, corporations, écolos radicaux, politiques, et elle est source d’énormes profits, dont ceux du marché carbone, ineptie économique, et source de dépenses pharaoniques et inutiles…
@djomo
Vous avez raison, il vaut mieux agir pour résoudre les vrais problèmes, et arrêter de dépenser des sommes folles pour cette chimère du Réchauffement Climatique Anthropique. Et le travail ne manque pas !….