Économie Solidaire

Habitudes alimentaires des américains

C’est mondialement connu que les Américains ont des habitudes alimentaires néfastes pour leur santé. Le résultat est évident : 65% de la population américaine est obèse. Au pays des hamburgers et du Cola, on ne peut espérer mieux ! Mais la situation s’aggrave. Toutes les couches de la population sont maintenant atteintes.

Les femmes et les enfants sont de plus en plus touchés par un indice de masse corporelle avancé. Une récente étude révèle que les Américaines consomment des aliments de plus en plus riches. Le nombre de calories consommées par les femmes a augmenté de 22% sur trente ans, selon une étude du Centre pour le Contrôle des Maladies.

Photo sous Licence Creative Commons par Jef Poskanzer

Mais que mangent donc ces Américains? Il est étonnant de voir qu’en fait, la consommation des graisses a diminué depuis trente ans. Mais alors, à quoi pourrait-on attribuer cette montée calorifique. Les études successives montrent que même si la consommation de protéines et de lipides est constante, l’apport en glucides a considérablement augmenté. Comment se fait-il ?

La première cause de cette augmentation dans la consommation des glucides est le train de vie frénétique des Américains. La famille américaine n’a plus le temps de préparer ses repas et mange de plus en plus hors de chez elle. On estime que 37% des adultes et 42% des enfants fréquentent les fast-foods sur une base régulière. En consommant du fast-foods, les portions de nourriture à chaque repas augmentent. Cela implique une majoration de glucides à chaque repas. De plus, si l’on sort pour manger, on va également consommer des boissons sucrées (sodas, en général). La consommation de légumes, fruits et laitages sera réduite (et donc l’apport nutritionnel en vitamines sera aussi réduit). La consommation des plats préparés implique aussi une croissance du sel dans l’assiette des Américains. Ceux-ci consomment en moyenne 8,5 g de sel par jour (la recommandation de l’OMS est de 6g). Les pommes de terre et les féculents ont largement remplacé les fruits et légumes (45% des adultes ne consomment pas de fruits et 22% ne mangent pas de légumes).

La seconde cause est la réduction des repas familiaux. On ne mange plus à table ni à des heures spécifiques. L’accès au frigo est libre pour tout membre de la famille qui a faim. On grignote beaucoup entre les repas, ce qui n’engendre pas une nutrition équilibrée.

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