Économie Solidaire

Pour et contre de la mondialisation

Diabolisé ou sacralisé, le mot de mondialisation ne laisse personne indifférent. Chacun d’entre nous à son avis sur ce nouveau phénomène qui régit désormais nos économies nationales et nous impose de réfléchir différemment sur le monde qui nous entoure, rebattant les cartes du commerce international.


Photo par Asian Development Bank (Creative Commons)

Pour la mondialisation

La mondialisation a eu des vertus incontestables. Elle a permis, grâce à l’installation d’entreprises florissantes occidentales, dans des contrées au niveau de vie très bas, d’assurer une croissance économique dans ces régions jusqu’ici abandonnées à leur sort. Elle assure une rentrée d’argent régulière et fixe pour des foyers qui jusque-là vivaient de la mendicité ou des subsides d’un état par ailleurs souvent corrompu.

En jouant un rôle de plus en plus primordial dans l’économie de ces pays, elle a permis, en s’assurant une mainmise sur les affaires commerciales, d’autoriser une stabilité politique et de veiller à ce que les droits de l’homme ne soient plus bafoués.

En retour, pour les pays occidentaux, grâce à un prix de production des plus bas, elle a permis d’offrir aux couches les moins aisées de l’échelle sociale, d’avoir accès à des produits de consommation courante qui auparavant n’étaient que l’apanage des classes moyennes ou privilégiées. Les ordinateurs, les téléphones portables, les téléviseurs ont ainsi pu faire leur entrée dans des foyers au revenu plus que modeste.


Photo par PROinfradept (Creative Commons)

Contre la mondialisation

Pour autant, la mondialisation a entrainé des effets pervers. En opérant des délocalisations à répétition afin de réduire les coûts de production, elle a jeté à la rue des millions de travailleurs, notamment peu qualifiés, qui peinent à retrouver un emploi.

Elle a accéléré l’uniformité des sociétés contemporaines en proposant un seul mode de consommation. Ainsi, on retrouve dans toutes les villes développées les mêmes magasins, les mêmes marques, les mêmes produits. On parle alors du monde comme d’un village global.

Surtout, les entreprises, en se délocalisant dans des pays où le Code du travail n’existe pas ou n’est jamais appliqué, ont installé une sorte d’esclavagisme moderne, en employant une main-d’œuvre bon marché et en la pressurant au maximum afin de retirer des bénéfices substantiels. N’hésitant pas, par exemple, à avoir recours à des enfants pour la fabrication d’objets de consommation courante.

Enfin, en se retrouvant dans des pays où règne l’anarchie, elle autorise le pillage incessant des ressources naturelles et accroit d’une manière significative la déforestation de notre planète et la pollution de nos océans.


Photo par Asian Development Bank (Creative Commons)

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