Économie Solidaire

Lutter contre l’invasion du béton et des autoroutes

BetonBeton

Depuis de nombreuses années, le béton est le matériau de construction le plus utilisé au monde, que ce soit pour la fabrication des maisons, des barrages, des routes ou des autoroutes. Actuellement, les espaces verts de la ville sont en danger à cause de l’envahissement du béton. Ce manque de verdure entraîne une chaleur étouffante, difficilement à supporter dans quelques grandes villes du monde.

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L’importance des espaces verts

Selon les normes de l’Organisation mondiale de la santé ou OMS, l’espace vert idéal par habitant est de 12 m². Le fait est que plusieurs grandes villes n’offrent que 2 m² d’espace vert à chacun de ses habitants. Ainsi, quelques grandes villes sont maintenant conscientes de l’utilité des espaces verts pour lutter contre les envahissements du béton. Depuis quelques années, la superficie dédiée aux espaces verts dans les villes françaises ne cesse d’augmenter. Maintenant, les gens essayent de transformer le « béton-ciment » en « béton vert ». On entend par « béton vert », les parterres de gazon et les fleurs qu’on a mis dans certains endroits pour donner un aspect de verdure dans la ville.

Végétaliser les surfaces occupées par les bétons

Les bâtiments conçus avec du béton provoquent ce qu’on appelle « les îlots de chaleur », constituant une menace pour les habitants. Pour donner de la fraîcheur à la maison, surtout pendant les périodes de canicule, les citoyens ont créé « les îlots de fraîcheur ». Ces îlots se présentent sous différentes formes, telles que, les toits verts nommés aussi toitures végétalisées, les ruelles vertes, les murs végétaux, la végétation des stationnements. Bref, cette mesure vise à végétaliser toutes les surfaces occupées par le béton et les constructions. En France, plus exactement à Lille et dans les départements de Hauts-de-Seine, la population commence à s’adapter à cette mesure de végétaliser la toiture. Dorénavant pour le cas de Paris, le Plan d’Urbanisation Local prévoit que les nouvelles constructions ainsi que les grandes réhabilitations doivent intégrer impérativement dans leur projet un facteur de végétalisation appelé «coefficient de biotope ». De ce fait, les toits végétalisés vont donc s’accroître dans les années à venir.

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