Les barrages hydro-électriques sont des ouvrages servant à produire de l’électricité. Pourtant, la construction de ces barrages hydro-électriques peut s’avérer dangereuse pour l’environnement, pour les espèces animales et végétales, car ils impliquent l’inondation de terres pour créer des réservoirs.
Barrage des trois gorges en Chine – Creative Commons Christoph Filnkößl
La construction de barrage hydro-électrique
La réalisation d’un barrage hydro-électrique peut provoquer plusieurs impacts négatifs dont la conséquence la plus grave est l’inondation des terres. En effet, le barrage hydro-électrique sert à retenir l’eau d’une rivière et cela peut provoquer une accumulation d’eau. Pour cela, il est nécessaire de mettre en place un réservoir dans lequel l’eau pourrait passer afin de pouvoir faire tourner les turbines. Et c’est la création de ce réservoir qui est l’origine d’une inondation contrôlée.
Les méfaits de l’inondation
Cette inondation contrôlée est très néfaste pour l’environnement, pour la société et pour les animaux terrestres. En effet, les personnes qui se situent près de la zone à inonder devront immédiatement trouver d’autres terrains plus viables, elles devront abandonner leurs terres cultivables. Bref, l’inondation provoquée par la construction d’un barrage hydro-électrique a pour conséquence la répulsion sociale. Les espèces végétales et animales subissent ces méfaits étant donné que la montée des eaux peut faire disparaître plusieurs terres agricoles et peut détruire des zones forestières. Les espèces animales vont aussi se migrer vers des terres non inondées.
La deuxième conséquence la plus importante et la plus grave de la construction d’un barrage hydro-électrique est la production d’un puissant gaz à effet de serre qui est le méthane. Ce gaz est produit suite à la décomposition des arbres pendant l’inondation. En effet, ce méthane provoque des conséquences très dangereuses pour l’environnement étant donné qu’il peut être à l’origine du réchauffement climatique, car il agit sur l’effet de serre 25 fois plus que le gaz carbonique (CO2). Ainsi, comme il augmente avec le temps, on notera une surélévation de la température 20 fois plus sur une période de 100 ans.