Économie Solidaire

Histoire de la révolution verte en Amérique Latine

Il n’est pas surprenant de savoir que la population de l’Amérique latine ne cesse d’augmenter et même plus rapidement que l’ensemble de la population du globe. Si elle compte actuellement environ 600 millions de personnes, c’est à cause de la vague d’immigration qui s’est développée au cours du XXème siècle, de la baisse du taux de mortalité et du fort taux de natalité. En relation avec ce phénomène social, la politique de la révolution verte est née.

La politique de révolution verte consiste en terme général à prévoir une famine dans le long terme afin de satisfaire les besoins en nourriture de toute la population.


Rendement du blé dans les pays en développement.

Le recours à la révolution verte

Cette révolution verte a pris naissance dans le Mexique qui a vu son rendement agricole en blé augmenté. Puis, les autres pays de l’Amérique latine ont adopté des programmes de recherche fructifiants comme le Chili avec le maïs et l’Argentine et le Paraguay avec le soja. La révolution verte se traduit en quelque sorte comme une méthode pour assurer la sécurité alimentaire des pays à forte croissance démographique.

Les programmes de recherche attenants à une variété agricole donnée sont souvent l’œuvre d’une collaboration avec des biologistes de l’étranger. Le but est de propager l’expérience vers les autres pays qui se trouvent dans la même difficulté. C’était l’exemple des recherches menées au Mexique sur la production de blé. La majeure partie des résultats ont été communiqués au Pakistan, ce qui a fait doubler en 5 ans le rendement en blé de ce pays.

Les inconvénients de la révolution verte en Amérique latine

Cependant, la pratique de cette politique n’est pas sans conséquence. Cette méthode implique l’utilisation de techniques modernes comme les tracteurs ou les engrais chimiques. Ce qui ne laisse pas aux petits paysans l’opportunité de s’en munir. La révolution verte a de ce fait contribué à l’accentuation de l’inégalité sociale en Amérique latine. Au Paraguay comme au Brésil, il n’est pas rare de trouver de grands domaines dont la proportion en exploitation est très importante. Seuls les riches peuvent exploiter. Cette situation a empiré au fil des années et a conduit indubitablement à la croissance de l’exode rural. Celle-ci implique à son tour une augmentation de la population urbaine sans parler du taux de chômage non négligeable.

Pour pallier à tous ces problèmes, les gouvernements respectifs de chaque pays doivent adopter une nouvelle politique sans altérer la révolution verte qui, nous le savons tous, a porté ses fruits. Une réforme agraire permettant aux petits propriétaires de bénéficier du progrès technique est par exemple utile.

La suite :
La Révolution Verte en Chine
La Révolution Verte en Inde
La Nouvelle Révolution Verte en Afrique

Quitter la version mobile