Le but de l’élevage biologique est de donner une viande de qualité pour les consommateurs. Il suit un principe, celui de respecter l’environnement et le cycle naturel. Dans l’élevage biologique, l’alimentation des animaux est totalement biologique.
Définition de « l’élevage biologique »
En général, l’élevage biologique a le même principe que l’agriculture biologique. Plus précisément, les éleveurs biologiques n’utilisent jamais d’engrais chimiques de synthèse, de pesticides ou des OGM. Leur but est donc de respecter les animaux ainsi que l’environnement. Pour ce faire, il faut que l’alimentation des animaux soit biologique, plus particulièrement celle qui provient de la ferme. Pratiquement, les récoltes des éleveurs biologiques sont destinées à nourrir leurs animaux et les déjections, qui sont
... associées aux déchets végétaux se transformant en litière, sont utilisées pour fabriquer du compost. À son tour, le fertilisant naturel sera destiné à nourrir ainsi qu’à régénérer le sol d’une manière naturelle. De ce fait, les animaux pourront se nourrir d’une alimentation végétale saine et variée. Il est à noter que, pour les jeunes animaux, leur alimentation doit se baser sur le lait naturel, surtout le lait maternel. Pour rassurer les consommateurs, il faut que l’origine des aliments soit bien précise.
L’importance de l’élevage biologique pour les humains et l’environnement
Pour respecter l’environnement, les éleveurs biologiques doivent faire en sorte de ne pas utiliser des produits chimiques. Par exemple, les engrais chimiques de synthèse, les pesticides et les OGM. De ce fait, il est interdit de nourrir les animaux avec des acides aminés de synthèse, des farines animales et des produits issus des solvants chimiques. En ce qui concerne l’engraissement des animaux, on peut l’utiliser du moment où il est réversible à n’importe quel stade de l’élevage. En effet, cela est nécessaire dans le but d’assurer une harmonie entre la nature et l’agriculture. L’élevage biologique a aussi un impact positif chez les êtres humains. La qualité de la viande consommée est bien meilleure en ce qui concerne son goût. En résumé, l’avantage de l’élevage biologique est de favoriser les cycles biologiques et la biodiversité.
Cahier des charges de l’agriculture bio en France
Le mode de production de l’agriculture biologique est très réglementé. En général, il est basé sur la non-utilisation d’OGM et des produits chimiques de synthèse. Le cahier des charges concernant l’agriculture biologique en France expose plus en détail les règles à respecter. Ainsi, pour les productions végétales, leur conduite doit améliorer l’activité biologique des sols et la fertilité. Elles doivent aussi privilégier l’apport d’amendements organiques. Comme l’objectif est de nourrir le sol dans le but de nourrir la plante, il faut éviter d’utiliser des produits chimiques de synthèse. En ce qui concerne la fertilisation, elle doit être basée sur de longues rotations de cultures, il s’agit ici des engrais verts, des légumineuses et de l’épandage d’effluents. Au cas où ces diverses méthodes ne seraient pas suffisantes, on peut utiliser d’autres engrais comme les effluents conventionnels dont l’origine n’est pas industrielle et qui s’affichent dans la liste positive. Il est interdit d’employer de l’azote minéral, il ne faut pas non plus que l’apport d’effluents animaux soit supérieur à 170 kg N/ha.
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cette définition de la bio basée avant tout sur le principe « on ne fait pas… » me gêne toujours. Pour ma part je préfèrerais qu’on dise que pour faire de la bio, production végétale ou animale, on doit d’abord et avant tout recréer des conditions de vie naturelles pour les êtres vivants, c’est à dire ramener la biodiversité sur sa ferme, qu’elle que soit la production, en recréant un milieu riche, accueillant pour la vie quelle qu’elle soit, par des jachères prolongées, colonisées par des plantes et des animaux spontanés, ce qui est un bon test , d’ailleurs, pour évaluer la qualité du sol au départ, son état d’équilibre ou de carences, voir d’intoxication en cas de reprise d’un sol préalablement en chimie. Replanter des arbres et laisser se développer librement une certaine proportion d’espaces complètement sauvages ( talus, mares, prairies non fauchées, bois, allées…), s’il n’y en a pas à proximité, comme réserve de biodiversité, pour recoloniser , grâce aux rotations, les milieux détruits pour, par exemple, faire une culture précise, céréale ou légume . Aucun apport artificiel, organique ou pas, ne peut reconstituer aussi bien un sol que ne le fera la biodiversité, pourvu qu’on lui en laisse le temps par des rotations longues. Pour l’élevage, savoir que rien ne nourrira mieux un herbivore que de l’herbe (!!!). Mais de la VRAIE herbe, pas de la luzerne ou du ray-grass, mais l’association végétale la plus naturellement diversifiée, jusqu’à plusieurs dizaines d’espèces différentes, accueillant des milliers de micro-animaux (voir le film MICROCOSMOS) que les herbivores consomment également, pour un apport de protéines encore plus riche. Les volailles ou porcs doivent être élevées de la même façon, avec comme pour tous les omnivores, humains compris, un apport de nourriture plus concentrée (grain). Il n’y a pas de méthode plus efficace et plus RENTABLE de nourrir des animaux, et déclarer que élever des animaux en bio revient plus cher est faux. Le prix supérieur n’est dû qu’à la loi du marché, de l’offre et de la demande, et le besoin des vendeurs de gagner toujours plus (Mais est-ce « bio »?) En conclusion, c’est aussi la seule manière de pratiquer une agriculture éternellement durable, simplement par le respect des lois élémentaires de la reproduction de la vie