Économie Solidaire

Appliquer pour un prêt solidaire

La crise a poussé les gens à chercher d’autres moyens de financement pour leurs projets. C’est notamment le cas du prêt solidaire qui consiste à financer un projet à partir du financement d’autres particuliers.

Photo Creative Commons par Williams College

Principe du prêt solidaire

Provenant des États-Unis, le prêt solidaire commence à connaître de plus en plus de succès en France. Son principe est très simple : investir dans le projet d’un particulier tout en recevant en contrepartie un certain taux d’intérêt, plus ou moins important selon le projet. Mais le prêt solidaire peut aussi consister à prêter tout simplement de l’argent pour l’achat d’un ordinateur, d’une voiture ou autres. Ce genre de prêt s’adresse à n’importe quel individu qui envisage d’emprunter de l’argent tout en évitant de passer par une banque. C’est alors la solution idéale lorsque l’individu est fiché par la banque de France.

Le prêt solidaire, qu’il se déroule entre amis ou famille, ne doit aucunement conduire à des conflits. Alors, il existe une solution : recourir à un prêteur. Selon la relation entre le prêteur et l’emprunteur, le prêt peut se faire sans écrits. Mais afin d’éviter les conflits, certains prêteurs exigent la signature d’un petit contrat.

Les avantages et les risques

L’emprunteur et le prêteur peuvent aussi bien tirer des avantages du prêt solidaire. Pour l’emprunteur, il recevra un financement pour le projet qu’il souhaite réaliser. Autrement dit, il recevra un montant d’argent lui permettant de mettre à exécution son projet. Concernant le prêteur, il peut seulement financer le projet parce qu’il pense que le projet défend des valeurs importantes ou qu’il favorise le bien-être de la communauté. En général, le prêteur ne réclame pas de taux d’intérêt, mais reçoit juste une commission sur le projet : 3 à 6% suivant la durée du prêt.

Comme tous les prêts, le prêt solidaire n’est pas non plus exempt de risques. Quand le projet de l’emprunteur ne réussit pas, il ne pourra pas assurer le remboursement. Le prêteur est alors libre de porter ou non l’affaire devant la justice. Cependant, les prêteurs n’ont pas souvent recours à cette pratique. En effet, ils exposent souvent l’affaire devant la communauté. Ainsi, l’emprunteur risque son image et sa réputation en cas de manquement.

Le prêt solidaire et la banque

En France, la loi n’autorise pas un prêt direct entre particuliers pour des raisons de protection du consommateur. Ceux qui souhaitent alors pratiquer le prêt solidaire doivent donc passer par certaines plateformes comme les microfinances afin d’assurer la somme prêtée au particulier. Et par la suite, ces microfinances reçoivent des financements auprès des banques. Le prêt solidaire ne risque donc pas encore d’être une menace pour les banques.

Les montants accordés durant un prêt solidaire sont aussi microscopiques vis-à-vis des financements offerts par les banques. Toutefois, on constate qu’un nombre croissant de particuliers se tournent davantage vers cette pratique en raison de sa simplicité et des différents avantages qu’elle procure.

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