Économie Solidaire

Peut-on être solidaire dans une situation difficile?

C’est dans les moments difficiles qu’on reconnaît vraiment qui sont toujours là pour nous! Être solidaire permet ainsi de rendre les situations compliquées plus supportables. Partager ses problèmes avec les autres facilite la recherche de solution et augmente notre force morale. Comme quoi la solidarité est un mot proche de solidité.

Qu’est-ce que la solidarité ?

On peut aussi considérer la solidarité comme un lien fraternel qui unit des personnes entre eux. Cela signifie que tous les hommes vivent dans une même communauté et qu’ils doivent s’entraider et se soutenir pour s’en sortir des moments difficiles.

La solidarité est un sentiment qui pousse les personnes à prendre des responsabilités envers sont prochains sans rien demander en retour. C’est aussi le fait d’aider des personnes dans ses problèmes, de se donner la main et de trouver les solutions ensemble.

Ce n’est pas un sentiment de générosité. Être généreux ne favorise pas obligatoirement l’établissement de lien fraternel. C’est un travail d’esprit général qui nécessite une force de volonté et un peu de courage.

D’âpres le discours de Lech Walesa le 10 novembre 2005 lors de la cérémonie de lancement de la première Journée internationale de la solidarité humaine, qui sera célébrée le 20 décembre de chaque année : « L’idée de solidarité humaine à l’échelle mondiale peut changer le monde, la solidarité, ce n’est pas seulement de la compassion. C’est un sentiment d’unité et de responsabilité commune. Nous devons en faire la base de l’ordre mondial contemporain…

Nos rêves peuvent changer la face du monde, mais ils doivent être accompagnés d’actions ».

La solidarité : un principe inné chez l’homme

D’après la citation de Henri-Frédéric Amiel, le journal intime, le 4 avril 1866 : « La solidarité, c’est l’aîné qui tend la main au cadet, le valide au malade, le père à ses enfants. », elle est importante chez l’homme. Cela montre que toutes les personnes sont liées entre eux et doivent s’entraider. C’est aussi une réaction inévitable.

Le besoin d’entre aides est tellement encré dans la moralité des particuliers que les juristes et les hauts fonctionnaires de l’État ont pris soin de l’inscrire dans le Code pénal. La non-assistance en personne en danger est encore un point sensible et ouvert au débat actuellement. Et pourtant, ce point nous impose de prêter assistance à nos semblables au risque d’une peine d’amende, voire même, d’emprisonnement.

Photo par Simon Blackley (Creative Commons)

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