Les uns manifestent pour améliorer leur avenir immédiat, les autres manifestent pour sauver la planète de sa lente destruction et permettre à tous de pouvoir vivre cet avenir qu’il soit amélioré ou non. Ces deux combats ont-ils des choses en commun ?
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Gilets jaunes et écolos, un même crédo : « vivre » dans de meilleures conditions
Le mouvement des gilets jaunes a vu le jour suite à l’annonce du Gouvernement sur la hausse des taxes de carburant. Ce même carburant qui, après combustion, crée la pollution contre laquelle manifestent les écologiques. Ces deux mouvements semblent donc totalement opposés et pourtant ! « Lutter contre la fin du monde et la fin du mois », c’est ce que clame le secrétaire national EELV, David Cormand. Pour lui, être gilet jaune et écolo n’est pas incompatible. Les actes des gilets jaunes répétés tous les samedis depuis novembre 2018 et la « marche du siècle » contre la dégradation de l’environnement reflètent le désir du peuple de se réapproprier leurs droits. Le droit à une planète moins polluée sans pour autant taxer ceux qui ne peuvent se passer de carburant pour se rendre au travail pour subvenir à leurs besoins. Le tout est de trouver le juste milieu entre préservation de la planète et amélioration des conditions de vie des plus démunis dont le pouvoir d’achat se retrouve de plus en plus menacé.
Selon Jean-François Julliard, directeur de Greenpeace France, la transition écologique sera solidaire ou ne sera pas. Pour y parvenir, il propose quatre mesures politiques :
- Plus large répartition des transports en commun afin de réduire au maximum l’utilisation des voitures ;
- Des normes de meilleure isolation thermique pour réaliser des économies sur la facture d’électricité et baisser sa consommation de chauffage ;
- Une agriculture plus équilibrée et plus respectueuse de l’environnement ;
- Un développement plus poussé des énergies renouvelables.
Il est urgent, explique Jean-François Julliard, que le gouvernement agisse rapidement. « Il faut maintenant aller plus loin qu’une taxe par-ci et une taxe par-là ».
Des mesures adoptées au ralenti, comment faire face aux situations les plus difficiles ?
Les manifestations, qu’elles aient pour but de préserver l’écologie ou d’améliorer les conditions de vie des ménages les plus modestes, continuent d’avoir lieu. Cela rend compte de l’insatisfaction des Français qui perdure malgré les quelques mesures promulguées depuis le déclenchement des manifestations.
Comment faire alors pour changer les choses lorsque les mesures politiques sont insuffisantes. Pour ce qui est de l’environnement, chaque petit geste compte. Chaque personne peut, à sa manière, participer à la préservation de la planète. Ce comportement doit résulter d’une prise de conscience et non d’une taxation imposée par l’Etat, comme l’explique Jean-François Julliard. Car ce sont les personnes en difficulté qui sont les plus menacées par ces hausses qui fragilisent leur situation. Pour éviter le surendettement, il est nécessaire de restructurer son budget. Calculer les charges fixes permet, par exemple, d’avoir une vision d’ensemble sur sa situation financière et réduire les dépenses là où elles peuvent l’être. Vous pouvez également opérer une restructuration qui permette de donner de l’air à votre budget et récupérer ainsi du reste à vivre. Notamment, lors d’un rachat de crédit. En effet, lorsque vous cumulez plusieurs crédits en cours, une solution pour éviter le surendettement est de réaliser un rachat de crédit qui vous permette de regrouper vos prêts (crédits à la consommation et ou crédit immobilier) en un seul. A la souscription du nouveau contrat, vous pouvez demander à baisser vos mensualités, c’est ce qui vous permettra de retrouver du reste à vivre. En contrepartie vous allongez la durée du crédit dont le coût augmente inévitablement.