Le réchauffement climatique est une évolution normale de notre planète. En effet, comme prouvé par analyse des couches géologiques, la température moyenne de la Terre dans son ensemble n’est pas stable, mais varie lentement avec le temps. Ces variations de température sont généralement liées à différents facteurs comme les fluctuations de l‘activité du Soleil, les variations de l’orbite de la Terre ou encore les éruptions volcaniques. Pourtant, la majorité des scientifiques s’entendent pour donner comme raison principale à ce phénomène les niveaux élevés de gaz à « effet de serre ». Nommé ainsi pour sa similitude avec les observations faites dans les serres en verre ou en plastique, il s’agit d’un processus naturel retenant une partie de l’énergie du Soleil à la surface de la Terre. Il est une des conditions indispensables à la présence de la biosphère telle que nous la connaissons.
Cependant, l’inquiétude de la communauté internationale réside dans l’accélération du phénomène depuis la fin du XIXe siècle.
L’impact de l’homme et de son comportement sur l’environnement serait la plus probable des explications. En effet, d’importantes quantités de gaz à effet de serre sont répandues dans l’atmosphère par diverses activités modernes. Par exemple, l’utilisation de combustibles fossiles dans l’industrie et les transports ou encore certaines pratiques agricoles comme le déboisement et l’élevage de bovins. La concentration de dioxyde de carbone aurait augmenté de 30% depuis le début de l’ère industrielle.
Projection de l’épaisseur de la glace du pôle nord dans le temps selon le U.S. National Oceanic and Atmospheric Administration
Cette amplification du phénomène a des conséquences lourdes et irréversibles sur notre planète.
Celles qui viennent immédiatement à l’esprit sont les répercussions climatiques. Le retrait des glaciers, la fonte de la banquise, l’élévation du niveau moyen des océans, les variations extrêmes des conditions météorologiques (sécheresses et inondations), l’augmentation de la fréquence et de l’intensité d’évènements comme les ouragans ou les cyclones sont autant d’exemples déjà apparents.
Bientôt, des effets se feront ressentir sur la faune et la flore. En effet, il est prévu qu’un nombre important d’espèces risque de disparaitre. À l’image de l’ours polaire qui va voir sa vie considérablement perturbée avec la fonte de son espace vital.
Ce phénomène est également visible sur les populations humaines. Outre les problèmes d’approvisionnement en eau potable, le développement de maladies comme le choléra, le paludisme ou la malaria dans des zones épargnées pour le moment, l’Homme devra faire preuve de réactivité et d’ingéniosité pour s’adapter à son nouvel environnement. Prendre en charge le déplacement des populations en fonction des nouvelles zones humides ou tout simplement modifier son mode de vie en fonction des nouvelles données climatologiques. L’Homme devra ajuster son habitat ou revoir ses rendements agricoles en fonction de la nouvelle répartition des eaux.
Ainsi, nous pouvons envisager des répercussions économiques importantes. Néanmoins, à ce jour, elles sont difficiles à évaluer : le coût calculé du réchauffement climatique varie trop radicalement selon les économistes (de 2 € à 50 € par tonne de carbone).
Avec une vision moins alarmiste, il faut noter que le réchauffement climatique est un problème fédérateur. Il accélère la prise de conscience de chacun et pousse tous les gouvernements à lutter conjointement pour développer des solutions technologiques innovantes et ainsi limiter l’impact de l’activité humaine sur notre planète.
Poursuivez vos recherches sur Impacts des Changements Climatiques et augmentation du niveau de la mer.