Le péage urbain a été adopté dans certaines villes européennes pour désengorger le centre-ville, pour lutter contre la pollution émise par quelques catégories de véhicules et pour développer les transports collectifs.
Le péage de Londres – GNU Nevilley
Le péage n’inclut pas les voitures qui émettent trop de particules fines. D’après des études effectuées, cette pollution est l’origine de la pollution de l’air qui a engendré 75000 décès prématurés en un an et elle serait également responsable d’environ 9500 décès en France en 2002 dont la tranche d’âge se situe dans les trentaines. D’autres décès liés au cancer du poumon et aux maladies cardio-pulmonaires ont été constatés à cause de ces particules fines.
Les propriétaires des voitures qui veulent gagner le centre-ville doivent poser une nouvelle vignette sur leurs véhicules. De couleur rouge, jaune ou verte, la vignette doit montrer le degré de propreté de la voiture. Les automobilistes qui ne circulent pas avec ces vignettes sont fortement amendés de 40 euros plus un retrait d’un point sur leurs permis. Généralement, ce sont les véhicules catégorisés Euro 3 et Euro 4, comprenant les véhicules qui fonctionnent à l’essence et qui sont mis en circulation après 2000 et 2005 qui sont exonérés de péage. C’est aussi le cas des deux roues, des véhicules électriques, des transports en commun et des véhicules qui fonctionnent au GPL. Normalement, le tarif quotidien du péage vacille de 2 à 10 euros et l’abonnement annuel est compris entre 25 à 50 euros.
D’après les constats faits sur les grandes villes qui ont déjà pratiqué ce système, le péage urbain montre une régulation et une gestion des déplacements. C’est donc un système pourrait être généralisé et s’étendre dans le futur. Le péage va ainsi permettre une véritable gestion intelligente et rationnelle des flux automobiles, rendant plus facile la circulation. Pour la collectivité, il sera moins coûteux. Les impacts écologiques et économiques seront ainsi minimisés.