L’énergie devient de plus en plus coûteuse et grève significativement le budget d’un foyer. C’est dans un souci économique, mais également écologique que de plus en plus de personnes optent pour les énergies renouvelables. Ces dernières années, l’énergie solaire s’est imposée en tant qu’une alternative de choix pour la production de l’électricité, grâce à des panneaux photovoltaïques.
Les panneaux photovoltaïques appelés également photoélectriques profitent de la lumière du soleil pour la transformer en électricité à l’aide de cellules fabriquées à partir de deux couches de Silicium. Un panneau photovoltaïque composé de vingt cellules génère en moyenne une tension de 12V. De ce fait, l’intensité du panneau définit l’énergie électrique nécessaire pour le fonctionnement des appareils électriques, et cette intensité est largement dépendante du degré d’ensoleillement. Donc, plus le rayonnement solaire est optimal, plus la puissance du panneau est élevée. Bien sûr, cette puissance diminue avec le temps, du fait du vieillissement des installations et de leur amortissement, ce qui affecte leur productivité.
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Si de plus en plus de gens investissent en énergie solaire photovoltaïque, leur intérêt relève non pas seulement de l’aspect écologique de cette énergie, même si c’est louable d’adopter un comportement citoyen tourné vers la protection de l’environnement et le développement durable, mais également du fait qu’en investissant en panneaux photovoltaïques, on devient son propre producteur d’électricité, un investissement qui peut s’avérer sûr et très rentable. Puis, il est vrai que l’aspect économique et financier est non négligeable dans cette affaire.
L’électricité photovoltaïque dépend largement de l’ensoleillement, qui reste tributaire des aléas climatiques et de la succession des saisons, mais aussi de la qualité des installations mises en place à l’instar des capteurs et des onduleurs. À cet effet, il faut prévoir un investissement initial dont le montant varie selon les installations utilisées et les besoins énergétiques, et ce sans compter les raccordements et la location du compteur, en plus des frais d’entretien et de maintenance. À titre indicatif, le prix en moyenne est de 1000 euros/ m².
Cet investissement peut s’avérer un bon placement, dès le moment où l’on cède l’électricité produite à la compagnie d’électricité. En France par exemple, l’EDF rachète l’électricité solaire produite pour une durée de 20 ans à un prix 4 à 6 fois plus cher que le tarif actuel (le prix est aux alentours de 0,56 euro et peut faire l’objet d’une réévaluation annuelle à la hausse). En gros, chaque m² de panneaux solaires photovoltaïques génère une économie sur la facture énergétique qui peut atteindre 56 euros par an. Cette cession a également quelques impacts sur la rentabilité de l’investissement. D’une part, elle entraîne un surcoût portant sur les raccordements (entre 1000 et 2000 euros) et la location du compteur de la compagnie d’électricité. D’autre part, les revenues de l’électricité vendue à cette même compagnie sont exonérés d’impôt sur le revenu, si et seulement si l’électricité produite ne dépasse pas un certain seuil. Ceci dit, on peut bénéficier également de crédit d’impôt et de subventions pour encourager l’usage des énergies renouvelables et qui peuvent atteindre 60% de la valeur de l’investissement.
Globalement, on s’attend à avoir un retour sur investissement photovoltaïque sur une durée de 25 ans, mais cette durée reste variable selon la productivité des panneaux, le degré d’ensoleillement, et si le système est autonome, sans branchement aux réseaux et nécessitant des batteries qui augmentent le temps de retour sur investissement énergétique. Sinon, la durée ne dépasse guère les 15 ans. Il faut dire que la durée du retour sur investissement dépend aussi du montant des subventions et aides (les certificats verts, le prêt vert, la prime de la RW, etc.) ainsi que du crédit d’impôt, du montant initial de l’investissement, entre autres.
Il est important de signaler qu’un panneau solaire photovoltaïque a besoin d’une durée de 10 à 15 ans pour produire autant d’énergie que ce qu’il a requis lors de sa fabrication. Si ce choix s’avère très rentable économiquement, il n’en demeure pas moins un investissement dans l’écologique et le développement durable.