Économie Solidaire

Chimie verte

Carton BiodégradableCarton Biodégradable

Actuellement, la chimie verte se développe de plus en plus. Cette chimie, qui est connue sous le nom de chimie écologique ou chimie durable, est très employée dans les industries et dans le domaine de la recherche.

Ici, une application de la Chimie Verte avec ce carton biodégradable sur lequel poussent des champignonsCreative Commons Red58bill

Définition de la « chimie verte »

La chimie verte a comme concept de réduire et d’éliminer l’utilisation ou la génération des substances qui s’avèrent être néfastes pour l’environnement grâce à de nouveaux procédés chimiques ainsi que des voies de synthèses qui sont considérées comme propres, en d’autres termes, des techniques qui respectent l’environnement. Plus précisément, le but de la chimie verte est de créer des procédés et des produits chimiques qui permettent de limiter la synthèse de substances dangereuses physiques telles que les substances explosives ou inflammables, toxicologiques comme les matières cancérigènes et celles qui peuvent provoquer le changement climatique ou détruire la couche d’ozone.

Les principes de la chimie verte

La chimie verte se base sur 12 principes. Premièrement, elle tient compte de la prévention. Il s’agit de réduire la pollution à la source et non d’investir dans l’élimination des déchets ou dans l’assainissement.

En second lieu se trouve l’économie des atomes qui consiste à obtenir un produit contenant le plus de fonctionnalité et moins d’atomes. La conception des synthèses chimiques qualifiées de moins dangereuses est également entreprise. Il s’agit de créer de nouveaux procédés qui utilisent des substances moins toxiques pour l’environnement et pour les humains.

La chimie verte repose aussi sur la mise en œuvre des produits chimiques qui sont plus sûrs, autrement dit des produits qui sont plus fonctionnels et moins toxiques. Il faut aussi limiter l’usage d’auxiliaires et de solvants organiques au profit des substances alternatives qui sont peu volatiles.

Le point suivant est d’améliorer l’efficacité énergétique en utilisant les méthodes de synthèse à pression et à température ambiantes.

Il faut aussi prioriser les matières premières renouvelables et limiter l’utilisation des produits dérivés.

Dans la chimie verte, il est indispensable d’utiliser une catalyse qui permet d’accélérer les réactions chimiques et de réduire le nombre d’étapes pour effectuer les processus réactionnels. Il est primordial de fabriquer, dans des conditions naturelles, des substances à dégradation finale. Il est également obligatoire de déterminer les méthodes d’analyse en temps réel pour limiter les pollutions.

Enfin, il faut développer une chimie plus sûre, autrement dit, opter pour les produits moins dangereux.

Les applications de la chimie verte

À partir des végétaux, il est possible de mettre en œuvre différentes matières grâce à la chimie verte. On peut fabriquer des agromatériaux comme les cartons, les papiers, les panneaux d’isolation, les textiles, les matériaux composites, le solvant et le lessive à partir du lin, du bois ou du chanvre.

Pour réduire l’émission du gaz carbonique, les professionnels en chimie verte produisent des biocarburants à partir du végétal. Par exemple, avec l’huile de tournesol ou de colza, ils peuvent fabriquer du diester ou du biodiesel. À partir de la betterave, du blé ou de la canne à sucre, ils mettent en œuvre de l’éthanol et son dérivé ETBE qui signifie en anglais ethyl tert-butyl ether.

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