Livres de Réflexions

Sélection de livres pour poursuivre les réflexions sur les mouvements alternatifs solidaires et écologiques.

Le plein s’il vous plaît ! : La solution au problème de l’énergie

 » En écrivant ce modeste ouvrage, nous n’avons pas eu l’ambition de doubler le chiffre d’affaires des cartels colombiens, des fabricants de vodka ou de revolvers, mais plutôt d’appeler au sursaut salutaire dont nos enfants nous sauront gré. Entre révolution et renonciation, il existe en effet une voie étroite mais incontournable pour prendre le taureau par les cornes : payer l’énergie à son vrai prix. Il n’est pas normal qu’un liquide que la nature a mis des dizaines de milliers d’années à fabriquer, qui n’est pas renouvelable, qui commencera à manquer dans dix ou vingt ans et détraque le climat, vaille moins cher que le travail humain en Occident.  » Enfin une solution raisonnable au problème de l’énergie ! Ou comment se désintoxiquer de la grande drogue moderne : le pétrole.

La révolution d’un seul brin de paille : Une introduction à l’agriculture sauvage

Auteur d’une méthode d’agriculture sauvage qui demande moins de travail à l’homme, moins de ressources à la nature et fournit des rendements comparables à l’agriculture mécanisée, Fukuoka invite à changer d’attitude envers la nature, l’agriculture, la nourriture, la santé physique et spirituelle. –Ce texte fait référence à une édition épuisée ou non disponible de ce titre.

Ecologie et liberté : Bernard Charbonneau précuseur de l’écologie politique

À ceux qui se demandent comment sortir de la course à la croissance, la lecture des livres de Charbonneau peut apporter de précieux repères. Pas de liberté sans puissance ; mais dans un monde fini le développement infini de la puissance matérielle et de l’organisation sociale risque d’anéantir la liberté de l’homme. Charbonneau a, dès sa jeunesse, la conviction que son siècle serait à la fois celui du totalitarisme et du saccage de la nature. Des années trente à sa mort, en 1996, il réfléchit sur les dangers qui résultent, pour la nature et pour la liberté, de la montée en puissance de plus en plus rapide du progrès technique, scientifique et industriel. Longtemps, cette préoccupation fera de lui un marginal dans le monde intellectuel. Cependant, plus le temps passe et plus son oeuvre s’avère pertinente et actuelle ; ainsi les problèmes écologiques et politiques que Charbonneau signalait dès les années trente dans l’incompréhension générale ne font que s’aggraver. Ce livre présente les principales clés d’une œuvre tout entière consacrée à la nécessité et aux difficultés de la révolution nécessaire pour réorienter notre civilisation.

Faire des enfants tue : Eloge de la dénatalité

Faire des enfants nuit gravement à la planète. Homo sapiens est la pire espèce invasive. Notre monde est passé de 250 millions à quasiment 6,7 milliards d’habitants depuis l’an 1 de l’ère chrétienne. En augmentant de 4 milliards, la population planétaire a triplé depuis 1950. Stop, ou encore ? Nous avons toutes les preuves que la planète ne pourra pas nourrir 9 milliards de Terriens en 2050 ou 17 milliards en 2100. Faire des enfants nuit gravement à la survie de l’humanité. Si on aime les enfants, il ne faut pas en faire. Vivre moins nombreux pour que tout le monde puisse tout simplement vivre. Tout pacte écologique devrait sous-tendre l’idée d’un pacte antinataliste.

L’Humanité disparaîtra, bon débarras !

L’espèce humaine provoque des bouleversements irréversibles de son environnement. Notre avenir
est aussi bouché que celui des dinosaures ! Peut-on encore espérer que l’Homo sapiens acquière enfin la sagesse dont il se rengorge, alors que toutes les grandes questions (pollutions, saccages des terres et des mers, climats, nouveaux virus…) sont négligées ou méprisées ? D’où vient cette folie suicidaire ? De ce que l’homme est un grand singe égoïste. Il obéit à trois pulsions : sexuelle,
territoriale et hiérarchique. Sa soif de domination le pousse à tous les crimes, y compris contre lui-même… Guerre nucléaire, climats en folie, empoisonnement de l’air et de l’eau, nouvelles maladies… Tout cela sera très drôle. Et après ? Rien… La vie créera de nouvelles espèces
jusqu’à ce que le Soleil brûle définitivement la planète, dans environ un milliard d’années.

2030 : Le krach écologique

Le krach écologique aura lieu en 2030 ! Le front climatique, le front énergétique, le front de la croissance et le front démographique vont se télescoper exactement à la même date. Le changement climatique est une dérive sans retour. Qui en est le premier responsable ? Notre consommation d’énergies fossiles, dont le pétrole, qui provoque l’émission de gaz à effet de serre. Geneviève Ferone pose dans cet essai clair et tranché une série de questions économiquement incorrectes. Comment nous orienter au plus vite vers des énergies propres et renouvelables ? Aurons-nous le temps de les financer et les développer à une échelle industrielle pour couvrir les besoins en énergie de 7 milliards de personnes en 2030 ? Faut-il généraliser la taxe carbone? Comment faire basculer des géants économiques tels que l’Inde et la Chine, dont les intérêts sont divergents des nôtres, vers une nouvelle gouvernance ? Faut-il attendre une quelconque aide de la décroissance ? La foi dans le progrès technologique nous sauvera-t-elle ?

La part du colibri : L’espèce humaine face à son devenir

 » Comment se fait-il que l’humanité, en dépit de ressources planétaires suffisantes et de prouesses technologiques sans précédent, ne parvienne pas à faire en sorte que chaque être humain puisse se nourrir, se vêtir, s’abriter, se soigner et développer les potentialités nécessaires à son accomplissement ? […] Comment se fait-il que nous n’ayons pas pris conscience de la valeur inestimable de notre petite planète, seule oasis de vie au sein d’un désert sidéral infini, et que nous ne cessions de la piller, de la polluer, de la détruire aveuglément au lieu d’en prendre soin et d’y construire la paix et la concorde entre les peuples ?  » Ce texte de Pierre Rabhi nous amène à ouvrir les yeux sur le devenir de la planète et de l’espèce humaine, et propose une réflexion sur la  » nécessaire décroissance « . Il apporte des solutions concrètes, réalistes, à l’échelle humaine, que chacun peut mettre en œuvre, partager, propager. Une manière de ne pas se sentir impuissant face à demain. La part de chacun, La Part du colibri, comme il le dit avec poésie.

Mal de Terre

La vie sur Terre est menacée ! Dans un dialogue serré, appuyé sur les études scientifiques les plus récentes, les auteurs abordent tour à tour les problèmes posés par le réchauffement de la planète, par l’épuisement des ressources naturelles, par les pollutions des sols et de l’eau que provoquent les industries civiles et guerrières, par la malnutrition des hommes et par le taux d’extinction effarant des espèces vivantes. La Terre ne reviendra plus jamais à son état d’avant le XXe siècle. Pourtant la vie est robuste. Elle s’adaptera, et comme après chacune des crises géologiques du lointain passé de la planète, elle refleurira et continuera à évoluer. Mais l’espèce humaine sera-t-elle encore présente dans ce nouveau monde ? Et si oui, dans quel état ? Refusant les trop rapides soulagements, ce bilan sévère cherche à provoquer une réflexion collective et en appelle à la responsabilité planétaire de l’humanité. Notre avenir est entre nos mains. Des solutions existent. Il faut réagir, et vite, avant qu’il ne soit vraiment trop tard.

Pesticides : Révélations sur un scandale français

‘est un sujet qui peut nous paraître lointain, et pourtant il nous concerne tous. Car les pesticides sont partout, jusque dans la rosée du matin. Et dans la pluie des villes, bien sûr, de toutes les villes de France.
Pour cette raison et quelques autres que vous apprendrez, les conséquences sanitaires de l’exposition aux pesticides sont d’ores et déjà massives. Des centaines d’études, à l’échelle internationale, montrent que ces produits de la chimie de synthèse agissent, même à des doses infinitésimales, sur notre équilibre le plus intime. Le cordon ombilical du fœtus, le système endocrinien, la fabrication du sperme sont atteints. Les cancers et les maladies neurologiques se multiplient. Ce n’est pas drôle ? Non. Mais les auteurs de ce livre ont pris un parti : celui de raconter des histoires avec de vraies gens. Vivantes, parfois extravagantes. Depuis 1945, l’industrie des pesticides a pris le pouvoir en France, sans que personne s’en doute. Cet ouvrage donne des noms, livre des dates, fouille les archives. Oui, on a truqué des congrès prétendument scientifiques. Oui, les industriels ont infiltré, et continuent de le faire, les commissions officielles chargées du contrôle des pesticides. Oui, l' »agriculture raisonnée », que les pouvoirs publics français présentent comme la solution de l’avenir, est une farce, une incroyable manipulation. En lisant ce récit passionnant, vous découvrirez le rôle scandaleux de la haute administration de notre pays dans la mort de milliards d’abeilles. Vous découvrirez comment on dissimule l’existence de milliers de malades. Vous découvrirez une vérité que personne ne pouvait soupçonner.

Hungry Planet: What the World Eats

On y découvre des familles qui dispose dans leur cuisine ou leur coin repas toute la nourriture qu’ils ingurgitent en une semaine quand ils font leurs courses. Est indiqué également le montant de ce qui se trouve photographié et la spécialité culinaire. Rien de très exclusif mais une approche intéressante, car assez neutre, et qui révèle un peu plus la réalité dans laquelle vivent les populations aux 4 coins du monde.

Un autre monde : Contre le fanatisme du marché

Il s’agit du dernier livre du prix Nobel d’économie en 2001, Joseph Eugene Stiglitz. Il exprime en des mots clairs et simples les bouleversements économiques de ce 21ème siècle. Ayant occupé des postes de hautes responsabilités comme dans l’administration de Clinton et au FMI, il nous partage son expérience, les erreurs qu’il a faites et surtout les erreurs qu’ils ont faites pendant leurs mandats respectifs (Affirmant notamment que le FMI travaille pour son principal actionnaire, les Etats-Unis). On pourrait facilement dire que Stiglitz appartient à une nouvelle race de Keynésiens. Bref, ça change des économistes au coeur froid.

Comment changer le monde : Les entrepreneurs sociaux et le pouvoir des idées nouvelles

Pour tous ceux qui s’intéressent à la dynamique de l’économie solidaire et qui voudraient avoir quelques exemples sous la main je vous propose ce livre de David Bornstein journaliste au New York Times. Une bonne lecture si vous aimez les anecdotes et les histoires de réussite individuelle.

No logo

Mine de rien, ce livre, consacré à « la tyrannie des marques », indique peut-être des pistes à suivre pour les actionnaires non pas de la nouvelle économie (leur « rinçage » devrait leur avoir suffi) mais de l’économie du futur. L’auteur, journaliste et économiste, inspiratrice de José Bové, n’y va pas de main morte pour démonter la puissance des grandes entreprises sur l’économie mondiale. Elle publie même des tableaux (officiels) que seuls les économistes les plus « fins » ont interprétés.

La stratégie du choc : La montée d’un capitalisme du désastre

Qu’y a-t-il de commun entre le coup d’Etat de Pinochet au Chili en 1973, le massacre de la place Tiananmen en 1989, l’effondrement de l’Union soviétique, le naufrage de l’épopée Solidarnosc en Pologne, les difficultés rencontrées par Mandela dans l’Afrique du Sud post-apartheid, les attentats du 11 septembre, la guerre en Irak, le tsunami qui dévasta les côtes du Sri Lanka en 2004, le cyclone Katrina, l’année suivante, la pratique de la torture partout et en tous lieux – Abou Ghraïb ou Guantànamo – aujourd’hui ?. Tous ces moments de notre histoire récente, répond Naomi Klein, ont partie liée avec l’avènement d’un « capitalisme du désastre ». Approfondissant la réflexion militante entamée avec son best-seller No Logo, Naomi Klein dénonce, dans La stratégie du choc, l’existence d’opérations concertées clans le but d’assurer la prise de contrôle de la planète par les tenants d’un ultralibéralisme tout-puissant.

Vers un monde sans pauvreté : L’autobiographie du

Le prix Nobel de la Paix 2006 a couronné l’extraordinaire destin et le travail d’un homme qui a transgressé les préjugés économiques, politiques et religieux les plus tenaces en mettant en place une banque pour les pauvres. En créant au Bangladesh la Grameen Bank, il a prouvé non seulement que le micro-crédit fonctionnait avec une extraordinaire efficacité – plus de 95% des prêts sont remboursés – mais aussi qu’il contribuait à redonner leur dignité à des millions d’hommes et surtout de femmes. Aujourd’hui, grâce à Muhammad Yunus et au micro-crédit, plus de 10 000 institutions de micro-finance sont réparties sur la planète – au Sud comme au Nord – et plus de 150 millions de familles pauvres ont enfin accès à des services financiers adaptés. Une authentique révolution mise en place par un visionnaire dont voici l’autobiographie.

Le capitalisme est en train de s’autodétruire

Le capitalisme est-il en train de s’autodétruire ? La question peut sembler saugrenue, voire provocatrice, au moment même où les grandes entreprises de la planète, y compris en France, affichent des profits insolents, rémunèrent très confortablement leurs dirigeants et distribuent des dividendes records à leurs actionnaires… Alors que la croissance économique – en Europe en tout cas – stagne, que les délocalisations se multiplient et que chômage et précarité s’aggravent, on comprend que le débat devienne vif sur la légitimité d’une telle captation de richesses. Dans ce livre décapant et remarquable de clarté, les auteurs n’y vont pas par quatre chemins pour qualifier ce paradoxe : c’est au moment où le capitalisme n’a jamais été aussi prospère qu’il apparaît le plus vulnérable, et nous avec lui. Parce qu’il s’agit d’un capitalisme sans projet, qui ne fait rien d’utile de ses milliards, qui n’investit pas, qui ne prépare pas l’avenir. Et, face au malaise social, les gouvernements ne traitent le plus souvent que les symptômes, faute de prendre en compte le fond du problème. Ce problème, c’est l’absurdité du comportement des grands investisseurs, qui exigent des entreprises des résultats exorbitants. Voilà pourquoi il est important, expliquent les auteurs, de réformer profondément la gestion de l’épargne, d’imposer de nouvelles règles de gouvernance aux gérants comme aux régulateurs. Faute de quoi on n’évitera pas une nouvelle crise du capitalisme, avec toutes ses conséquences politiques et sociales.