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Fermer le robinet ne résout pas les problèmes d’eau

Par Serge Baillargeon le 21 août 2007 dansEcologie

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Fermer le robinet lorsque l’on se brosse les dents ne résout pas les problèmes de gaspillages de l’eau
A l’école on m’apprenait à fermer le robinet quand je me brossais les dents afin d’économiser l’eau. L’acte en soi est sympathique, ça fait prendre conscience aux enfants que l’eau n’est pas illimitée, mais en même temps on détourne ainsi habilement le fond du problème.

Si on raisonnait de façon à maximiser nos économies d’eau, on apprendrait plutôt aux enfants à corriger leurs parents lorsqu’ils arrosent leur futile jardin en plein été. Ou encore,... on leur apprendrait à écrire des lettres et des pétitions afin que les gouvernement règlementent le gaspillage d’eau par les entreprises. Mais on le fait pas…

Personnellement, j’apprécie le fait de prendre des bains. Je trouve ça relaxant et même si je ne le fais que de temps en temps je tiens à garder ce privilège. D’autant plus quand en même temps toutes les maisons du quartier font un concours tacite à savoir qui aura le plus beau gazon ou les plus belles fleurs.

Bataille-d’eau

Remettre la faute sur les individus
Dans tous ces cas, l’art consiste à mettre la faute du gaspillage sur des élements plus globaux comme la consommation personnelle d’eau ou d’électricite pour ne pas avoir a remettre en question les habitudes de vie comme le jardinage en pleine canicule ou la gestion des ressources par les entreprises.

Je ne dis pas que les enfants devraient gaspiller l’eau comme bon leur semble, mais il faut remettre les pendules a l’heure. Même tous les enfants de la terre jouant au fusil à eau ne gaspilleront jamais autant d’eau que tous les jardins réunis. Qu’est-ce qui est le plus important, les fleurs ou les enfants? Ok, je sais que la rhétorique est un peu facile, je veux pas vous faire pleurer.

Le malaise sociétal que révèle ce constat est bien là. On connait les vraies causes du gaspillage de l’eau, mais on agit difficilement.

Par chance que rien n’est fatalité
Mais ce constat ne s’applique pas uniquement à l’écologie. Ca fait maintenant des dizaines d’années que l’on sait que la fumée de cigarette tue, mais ce n’est que très récemment que les interdictions de fumer dans les lieux publics est apparu. A l’époque le combat n’aurait jamais pu être gagné compte tenu du nombre de fumeurs dans la société, et c’est la même chose pour l’environnement. Tant que le nombre de pollueurs sera supérieur au nombre (de vrais) écologistes, aucun véritable projet de société en la matière n’aboutira.

Ce n’est pas une fatalité, mais pour atteintre une société durable, il faudra travailler fort. D’autant plus que les premières personnes à convaincre sont toujours les plus difficiles.


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A propos de l'auteur

Serge Baillargeon

Véritable passionné d’économie et de solidarité, j’ai créé le site EconomieSolidaire.com, il y a plus de 5 ans. Aujourd’hui, je continue toujours à publier des articles de temps en temps pour continuer de brasser les idées reçues.

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4 Responses

  1. Ulhume septembre 2nd, 2007

    C’est très sympathique et plein de bon sentiment mais il y a un fond qui me gène :

    1/ Déjà, éduquer les enfants pour corriger les parents est un principe généralement utilisé dans les régimes totalitaires. Le concept des jeunesse écologiste me pose un *léger* problème à ce titre.

    2/ « Qu’est-ce qui est le plus important, les fleurs ou les enfants? » Pour un véritable écologiste, ni l’un ni l’autre. Les deux faisant partie du même écosystème.

    3/ Plus que « d’arrêter » d’arroser les jardins, c’est l’optimisation des arrosages qui devrait être incité. Un peu comme les économies d’énergies, les économies d’eau sont réalisable par exemple par vaporisation, micro-goutteurs, tuyaux poreux, etc…

    4/ Pour rire, avez vous envisagé le coût écologique du renouvellement annuel d’une pelouse morte ? Tous au gravier ?

    Les entreprises comme les particuliers fonctionne sur la règle du coût. Les seconds un peu plus que les premiers. La décroissance de la population de fumeurs est plus liée à l’augmentation du prix des cigarettes qu’à une prise de conscience du danger par les fumeurs. De la même manière, tant que la ressource « eau » est d’un prix « peu élevé », elle sera gaspillée. Le problème est que l’eau sert autant à faire boire les hommes que les pelouses. Donc difficile de créer une taxe sur l’eau sauf à établir la distinction entre l’eau des fleurs et l’eau que l’on boit.

    Répondre
  2. Serge Baillargeon septembre 2nd, 2007

    1) Je comprends tout a fait ton point de vue sur ce premier point. A mon avis, tout dépend de la manière dont cela est fait. « éduquer » un enfant ça fait pas mal propagande j’en conviens. Mais il n’y a pas de mal a enseigner aux enfants que leurs actes et ceux de leur entourage ont un impacte sur l’environnement.

    2) Si c’est vraiment cela être écologiste, je ne suis pas un véritable écologiste.

    3 et 4) Pour avoir été paysagiste, je peux te dire que le gazon n’est que très rarement arrosé pour des bonnes raisons. Le gazon est très résistant, même s’il jaunis, il peut résister. Bien entendu, tout dépend du climat. Je ne crois pas que le gazon soit particulièrement adapté au bassin méditerranéen par exemple. Pourquoi alors les pouvoirs publics s’acharnent a en planter même si c’est contre nature?

    Pour l’eau à titre individuel, je crois que la meilleure solution est un quota par personne qui, si dépassé serait largement surtaxé. L’eau doit rester gratuite dans la mesure l’humainement consommable.

    Répondre
  3. Ulhume septembre 2nd, 2007

    Sur le point 2 c’est un peu une boutade mais c’est aussi une réalité, d’ailleurs, c’est aussi un sujet que tu ouvres avec ton dernier billet.

    Sinon pour le reste nous sommes assez d’accord (en particulier sur l’adaptation de la végétation au climat). Et concernant ta dernière phrase, je suis même on ne peut plus d’accord, car de ma paroisse, le problème écologique est directement lié à un problème de gloutonnerie encouragée, au sens large du terme évidement.

    Répondre
  4. Christophe de Bellabre septembre 14th, 2008

    Belle leçon de morale… C’est toujours la faute des autres ! Un discours un peu « cours de maternelle », si je puis me permettre. Un bel exemple parmi d’autres dans votre billet :

    J’aime bien prendre un bain, je trouve cela relaxant et je souhaite garder ce privilège ! De toute façon, les autres gaspillent l’eau en arrosant leur futile jardin… Pour résumer vos propos.

    D’abord, vous vous permettez de juger son jardin. Pour vous, il est peut-être futile, mais pour lui ? Et vous oubliez une chose, c’est que cela marche à l’envers : j’arose mon jardin parce que mon voisin prend de futile bain !

    Concernant le tabac, vous dîtes qu’il a fallu attendre que le nombre de fumeurs diminue pour arriver à l’interdiction de fumée dans les lieux publics.

    Premièrement, le nombre de fumeurs ne diminue pas mais augmente de 20.000 par mois, rien qu’en France.

    Deuxièmement, comme toute interdiction, l’interdiction de fumer dans les lieux publics ne résoud rien, ni le problème du fumeur qui continue à fumer et qui, pour mémoire, fait partie de la nature, ni le problème de la planète. Il faut savoir que pour fabriquer 300 cigarettes, il faut abattre un arbre ! Avant la loi, les cendriers étaient pleins de mégots qui étaient incinérés. Aujourd’hui, ce sont les rues, les caniveaux et les usines de retraitement des eaux usées !

    Avant, les terrasses n’étaient pas chauffées en hiver. Aujourd’hui, elles le sont à grand frais de CO2… Et je pourrais continuer.

    L’irrespect de la nature est un comportement à risques et comme pour tous les comportements à risques, c’est toujours notre égoïsme qui nous dirige.

    Répondre

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