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Gains de productivité et conséquences sur l’emploi

Par Équipe Solidaire le 15 juin 2011 dansDeveloppement durable

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Rappelons d’abord que la productivité désigne essentiellement l’efficacité d’un processus de production, c’est-à-dire le rapport entre les produits (extrants) et les facteurs de production (intrants). Elle reflète en quelque sorte le rendement du processus, d’un certain point de vue. Par exemple, la productivité du travail se définit comme la production, en termes de quantité de biens ou de services, par heures de travail, ou par nombre d’employés, ou par coût de la main-d’œuvre, etc. Si pour une même quantité de travail ou des outils de travail identiques il y a augmentation de la production, on parle d’un gain de productivité. Autrement dit, on constate une augmentation de la productivité entre deux dates données. L’emploi désigne l’ensemble du travail fourni au sein d’une économie par les personnes actives, non au chômage. Il est mieux appréhendé par ce qu’on appelle le taux d’emploi, c’est-à-dire le nombre de personnes qui disposent d’un emploi... rémunéré. Le problème est donc de savoir si les gains de productivité entraînent une augmentation ou une diminution du taux d’emploi au sein d’une société.

Avant de nous pencher sur les effets de la productivité sur l’emploi, voyons comment on obtient ces gains de productivité. Parmi les façons de réaliser ces gains, on peut citer la réduction du temps de travail tout en conservant un même niveau de production, l’investissement dans les machines pour assister les hommes dans la production, l’introduction de nouvelles technologies plus performantes, la division du travail, etc. Cependant, si la production reste constante ou a tendance à progresser moins que la productivité, alors une des solutions pour améliorer celle-ci pourrait venir d’une baisse des effectifs de salariés. C’est souvent le cas pour les emplois précaires. D’un autre côté, les progrès techniques ont aussi leurs effets pervers. On peut le voir dans l’industrie où les automates ont tendance à prendre la place des ouvriers non qualifiés, ou bien dans l’agriculture où l’exode rural bat son plein alors que la production n’a pas cessé d’augmenter. En France par exemple, entre 1970 et 1992, la part de l’emploi agricole a baissé de près de huit points, alors que les gains de productivité (induits par la mécanisation, les engrais, les pesticides) n’ont cessé d’augmenter de façon vertigineuse depuis 1945. En 1989, l’agriculteur français produisait en moyenne 2,65 fois plus qu’en 1970.

Pour remédier à ces effets pervers des gains de productivité, des solutions ont été proposées, telles que la transformation des qualifications (les ouvriers non qualifiés sont affectés à la surveillance des automates, par exemple), mais la formation du nouveau personnel et la requalification de l’ancien prennent du temps, si bien que les emplois créés ont été inférieurs à ceux supprimés. Dans ce cas, ne vaut-il pas mieux freiner les gains de productivité au risque de créer des emplois peu productifs? D’autant que le « modèle américain » est là pour appuyer cette solution. En effet, entre 1973 et 1993, les États-Unis ont connu une très faible hausse de productivité, à peine 0,4%, au moment où le taux d’emploi a progressé de 2% par an, ce qui a constitué un record. Cela s’est fait bien sûr au détriment du niveau de vie, puisqu’il s’agissait essentiellement d’emplois mal payés et peu productifs, mais aussi au détriment de la compétitivité des États-Unis qui ont perdu leur rôle dominant en matière d’innovations.

D’après l’avis de beaucoup d’économistes, cette baisse de l’emploi résultant des gains de productivité n’est réelle qu’à court terme. À long terme, la productivité aurait un effet de composition entre différents mécanismes et favoriserait l’emploi. Par exemple, si la productivité entraîne une perte d’emplois dans le secteur agricole (ou secondaire), elle entraîne aussi une hausse des salaires, donc du pouvoir d’achat, donc de la consommation de services, et par conséquent une hausse de l’emploi dans ce secteur. Une autre possibilité permettant de limiter le chômage lié aux gains de productivité est la réduction de la durée de travail. Cette solution a été adoptée par la plupart des pays industrialisés, dont la France, entre les années 1960 et 1980, puis abandonnée pour des raisons de concurrence internationale, la France faisant exception avec sa loi sur les 35 heures de travail hebdomadaires. Il existe aussi d’autres solutions ; la baisse des prix qui conduit à une augmentation de la demande, ou bien le « modèle japonais » axé sur les produits de haute technologie, dont les forts gains de productivité ont réussi à créer de l’emploi de 1973 à 1993.

Poursuivez sur :

Gains de productivité et croissance économique


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Une réponse

  1. Magassa HG Styfler septembre 15th, 2017

    Merci d’avance, sa m’a beaucoup aidé votre cours surtout bonne continuation.

    Répondre

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