De nombreuses raisons poussent les gens à faire de la consommation alimentaire locale. Développer une qualité alimentaire, favoriser l’économie locale, participer à la protection des terres nourricières, sauvegarder la biodiversité et limiter l’impact environnemental en font partie.
Creative Commons Nathan Freitas
Les principes
La consommation locale consiste à établir des contrats avec des fermiers ou d’autres fournisseurs d’aliments pendant toute l’année dans le but de se fournir en produits alimentaires. Ces contrats permettent aux consommateurs de manger des aliments plus authentiques et plus bios. La consommation locale permet également de soutenir les fermes locales. Ce système a vu le jour au Japon vers les années 60. Ensuite, de nombreux... pays comme le Canada, les États-Unis, l’Asie et l’Europe l’ont adopté partiellement. Actuellement, en France, on peut compter jusqu’à plus de 1 600 fermes qui effectuent des circuits directs.
Les avantages
La consommation alimentaire locale permet de préserver l’environnement en limitant la production de gaz carbonique et d’autres polluants conservateurs. En effet, lorsqu’on procède à la consommation locale, on adopte moins de transport donc, moins de pollution.
La consommation alimentaire locale permet aussi de faire une relance des productions concernant les bassins de consommation et de procéder au renforcement du maillage agricole afin de stimuler l’économie locale et de créer des emplois.
Pour les humains, la consommation locale leur permet de manger des produits de saison. Ce qui permet de favoriser le rythme de la saison et de retrouver la tradition gastronomique séculaire salutaire pour la santé de l’homme. Ainsi, il est devenu possible de manger des pommes, du pot-au-feu, du gratin dauphinois en hiver. En printemps et en été, on peut savourer les pêches, les fraises, la ratatouille et la salade concombre.
Grâce à la consommation locale, il est également désormais possible de manger des produits locaux frais qui ont plus de goût pour la raison qu’ils ont été récoltés à maturité.
Le fonctionnement
Pour transférer des produits depuis les fournisseurs ou les fermiers jusqu’aux consommateurs, il existe de nombreux types de circuits qui peuvent être longs ou courts. Tout d’abord s’établit un circuit long producteurs-expéditeurs, dont 23 % pour l’import et l’export et 77 % pour les centrales d’achat et les grossistes.
Il existe aussi un circuit import ré-export, dont 40 % des entrées des pays tiers et 60 % de l’Union européenne.
Le troisième type de circuit est le circuit de gros. Sans oublier le e-commerce alimentaire qui se développe de plus en plus et qui représente, actuellement, 5 % du commerce alimentaire.
Le dernier type de circuit est le circuit court qui relie les producteurs et les vendeurs. Il s’agit ici de mettre à la disposition des vendeurs des produits frais, dont la disponibilité varie selon la météo. Du côté des vendeurs, ils signent un contrat qui leur permet d’obtenir des produits locaux par semaine.
Bref, avec la consommation locale, les consommateurs peuvent soutenir le secteur de l’emploi dans leur région, dépenser moins et manger sainement.
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N’oubliez pas que la consommation locale à un autre avantage : Le goût!
Les produits sont bien plus frais et savoureux lorsque l’on achète locale.
Je consomme local et j’encourage ceux qui me lisent à faire de même!
Merci pour cet article. Même s’il a été écrit il y a 2 ans et demi, le propos reste d’actualité -encore plus aujourd’hui. Plus les années vont passer, plus il sera pertinent. C’est pour toutes ces raisons que je me lance, dès mai 2016, dans l’aventure locavor, un concept tout récent où des consommateurs achètent les produits aux producteurs locaux et viennent le récupérer dans un point de distribution. Fervents de la consommation locale, je vous invite à consulter le site internet pour trouver le point de distribution locavor le plus près de chez vous!