Dans le contexte économique actuel, il est impensable d’espérer investir dans l’immobilier sans emprunt. Cependant, alors qu’il y a quelques années, les organismes prêteurs exigeaient quasi systématiquement un apport personnel de la part du particulier intéressé, on assiste ces derniers temps à une forme d’assouplissement de la part des banques qui acceptent parfois de financer certains projets même sans apport de l’emprunteur.
Évidemment,
... cette faveur n’est pas accordée à tous les emprunteurs, mais elle cible certains profils jugés plus solvables que d’autres.
Cela concerne notamment :
- les jeunes disposant d’un CDI avec une mensualité raisonnable,
- les personnes disposant d’une épargne conséquente ry qui préfèrent conserver leurs placements et enfin les investisseurs, particulièrement ceux qui sont tentés par le marché du locatif, un des rares secteurs où il est possible de s’enrichir en s’endettant.
En effet, dans ce dernier cas, les avantages fiscaux sont indéniables, étant donné que les intérêts sont déductibles des loyers et des recettes locatives. Ainsi, on peut constater par exemple que l’immobilier à Caen a connu récemment un essor remarquable du fait justement de la colocation pour étudiants qui a toujours le vent en poupe. Et d’une manière générale, la petite surface, le studio, ou la grande surface louée à plusieurs colocataires demeurent très rentables et peuvent rapporter de 5% à 7%.
Mais que l’on choisisse d’investir dans le neuf ou dans l’ancien rénové, une étude de faisabilité est nécessaire, car le prêteur examinera un certain nombre de critères dont, principalement, l’emplacement du projet, la situation financière de l’investisseur et le plan de financement de son projet, sachant qu’un crédit immobilier génère, en plus, des frais divers (dossier, assurance, etc.). Et, bien entendu, un prêt immobilier à 100% demande une garantie sérieuse qui peut aller jusqu’à l’hypothèque, même s’il y a toujours moyen de négocier une caution avec le bailleur de fonds.
Photo Rodrigo Soldon (Creative Commons)
Bonjour, en plus des assouplissements en terme de prêt immobilier, la législation à changé concernant l’assurance emprunteur. Le rendant moins onéreux.