Pour accompagner la transition énergétique qui prend forme actuellement sur la planète, le citoyen lambda peut contribuer de manière active à diminuer les effets négatifs des énergies carbonées sur l’environnement et, d’autre part, augmenter l’efficacité énergétique de son habitation. Il s’agit ici de réduire l’utilisation de l’énergie domestique grâce à des améliorations apportées à son logement. Ce qui se traduira également, et de façon indirecte, par un allègement sur son portefeuille.
Ces améliorations peuvent consister en de simples astuces visant à réduire le gaspillage d’électricité, mais peuvent aller jusqu’à faire engager des travaux d’isolation de la bâtisse (murs, toiture, etc.) ou bien l’installation de systèmes de chauffage éconergétiques (pompes à chaleur, etc.) et autres systèmes de production d’eau chaude sanitaire à l’aide d’un dispositif solaire. Dans ces derniers cas, le prix des travaux d’énergie peut susciter quelques appréhensions.
Or, il se trouve que les gouvernements qui se sont embarqués dans ce processus de transition énergétique ont élaboré tout un ensemble de dispositifs d’aide et d’incitations fiscales à même d’encourager les particuliers à financer, sans plus tarder, ce genre de travaux. Ainsi, l’éco-prêt à taux zéro (éco-PTZ), en France, permet à tout propriétaire d’un logement construit avant 1990 d’obtenir des fonds sans condition de ressources et sans payer d’intérêts.
À côté de cela, d’autres aides, souvent cumulables avec l’éco-PTZ, sont également proposées selon le type de rénovation envisagée, la région d’habitation ou encore le niveau de ressources. On peut citer parmi ces aides le crédit d’impôt, la TVA à 5,5%, le programme « Habiter mieux » de l’Anah, etc. Mais dans tous les cas de figure, il est important de bien penser à l’avance son projet de travaux afin d’en estimer correctement le coût d’investissement initial et le taux d’amortissement.
Par exemple, si on achète un chauffe-eau économe en énergie qui coûterait 300€ de plus qu’un modèle standard, et que cela permet d’économiser 30€ par an, cela voudra dire que l’investissement ne sera rentable qu’après 10 années. Si par contre, il permet d’économiser 50€ par an, la durée d’amortissement sera encore plus courte.
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Photo NAVFAC (Creative Commons)