D’après une étude de l’Insee, seulement 17% des dirigeants d’entreprises sont aujourd’hui des femmes même si elles consistent en 45% de la population active. Les dirigeantes d’entreprise sont aussi moins rémunérées que leurs confrères masculins (en moyenne elles touchent un salaire 33% inferieur). Ceci s’applique à tous les cadres d’entreprises, à tous les niveaux.
Ce constat indique que la parité professionnelle... entre hommes et femmes est toujours une utopie lointaine. Et ceci, malgré l’arsenal légal très lourd pour garantir cette parité.
Les articles L. 1132-1 à L. 1132-4 du nouveau Code du travail interdisent toute discrimination lors de la procédure de recrutement. Cela inclut la discrimination en fonction du sexe. On ne peut aussi émettre des avis de candidatures pour un sexe en particulier. Le sexe et la grossesse ne peuvent être des critères dans la sélection, la rémunération, l’affectation et la promotion professionnelle. Ces articles garantissent aussi le principe : « à travail égal, salaire égal ». L’application de ces articles se fait par le biais des inspecteurs du travail. De plus, les femmes qui se sentent lésées peuvent saisir la Haute Autorité de Lutte contre les Discriminations et pour l’égalité (HALDE). La salariée victime de discrimination peut aussi saisir le Conseil des prud’hommes en vue de l’obtention de dommages et intérêts.
Alors, pourquoi la disparité existe-elle toujours ? En fait, les obstacles à la parité sont des obstacles invisibles, de nature psychologique. La femme aurait par exemple plus tendance à croire qu’elle n’est pas capable de relever un défi qu’un homme. Les femmes renoncent aussi plus que les hommes à des postes qui demandent plus de présence physique dans l’entreprise. C’est de l’autocensure professionnelle et c’est bien sur lié à la situation familiale. Beaucoup de femmes reconnaissent qu’elles sont incapables de s’imposer dans leur milieu professionnel parce qu’elles ont des obligations d’ordre familial (maternité, enfants).
Bonjour,
je fait part de mon expérience personnel sur la parité. Je suis un homme et je travail des heures pas possible pour mon entreprise (un grand groupe), mon chef vient de partir en retraite, j’étais le mieux positionné pour prendre sa place et j’ai notamment le plus d’expérience. Une femme a été nommé à ma place alors que ça ne fait que 3 ans qu’elle est dans l’entreprise!!!!. J’ai demandé la cause, le directeur des ressources humaines m’a dit dans le couloir qu’ils leurs fallait nommés une femme pour la parité!!!! Je suis dégouté, ce poste m’était vraiment promis!!!!!! Je pense que je suis victime de discrimination!!! Est ce que quelqu’un a été victime de ce même type d’expérience.
Cordialement
Bonjour,
c’est très intéressant cette histoire de parité. Je suis un homme, et moi ce que je constate autour de moi, c’est qu’il y a des disparités selon les secteurs d’activité. On ne parle que de ces postes de hauts dirigeants. Mais si ce n’est pas un prétexte pour placer toutes ces bourgeoises (qui n’ont pas plus que certain homme le besoin de travailler à cause de leurs gros capital) en mal de reconnaissance, qu’est ce que c’est ? Mais moi c’est pas cela qui me choque le plus. Dans les laboratoires, il y a plus de femmes que d’homme, dans le domaine de la santé aussi, et dans le commerce… Et dans la police ou l’armé c’est l’inverse, il y a plus d’homme… On à quand même un problème de fond, ou dès qu’il est question d’un travail physique, ce sera pour un homme, et pour un travail plutôt intellectuel ce sera une femme. Et je ne parle pas de l’orientation sexuel (homosexualité), Et moi j’en ai marre qu’on me propose des activités professionnels qui font appelle à mes muscles, et pas à mes connaissances. Je suis un homme, pas un bœuf… Au final j’ai attrapé une lombalgie. Ainsi, ce serait bien de recadrer le débat sur la parité homme femme, en commençant en bas de la pyramide et pas en haut, là haut, peut d’élu on la chance d’arrivé un jour, mais en bas, on y passe tousse. De façon à ce que les travaux dit « pénible » ne le soit plus ni pour les homme et par ricochet, ni pour les femmes. La législation dit 25 kg max pour un homme, et je vous le dit 25 kg à soulever tout les jours, 20 fois par jour ou plus, c’est une vrais corvée qui facilite les maladies lombaires. La discrimination professionnel du muscle contre le cerveau… Alors quand on est un homme musclé, et qui aime cela ok, mais sinon, moi je vous le dit, que c’est vexant à la longue, de s’entendre dire t’est un homme soit fort, vas bosser à la dure… Pfff de qui se moque t on ?