Économie Solidaire

Causes et conséquences de l’effet de serre

L’effet de serre, un processus naturel utile au réchauffement de notre planète ?

Depuis quelques années, on a constaté des changements notables en ce qui concerne les conditions climatiques ainsi que l’environnement. Plusieurs scientifiques de diverses disciplines se sont intéressés au sujet et ont révélé que ces changements sont liés aux gaz présents dans notre atmosphère.


United Nations Photo

Plusieurs gaz contribuent à l’effet de serre dont le dioxyde de carbone ou CO2, le méthane ou CH4 ainsi que la vapeur d’eau. Normalement, environ 28,3% du rayonnement diffusé par le soleil sur la terre est immédiatement renvoyé dans l’espace par l’air, les nuages blancs ainsi que les parties de couleurs claires de la terre. 20,7 % sont absorbés par l’atmosphère et 51% par la surface de la terre. Cette dernière partie du rayon solaire constitue une énergie que la terre rendra à l’atmosphère, aussi bien de jour que de nuit, sous forme de rayon infrarouge. Ce rayon va ensuite être absorbé par les gaz à effet de serre, réchauffant ainsi l’atmosphère.

Le processus n’en reste pas là car ce rayonnement, sous forme de chaleur, va être encore une fois rediffusé vers la terre, c’est justement ce qu’on appelle « effet de serre ». C’est ce processus qui permet à la terre de contenir assez de chaleur car avec ce phénomène, la température moyenne de l’air à la surface de la terre est de 15°C. Sans l’effet de serre, la température terrestre peut descendre jusqu’à -18°C. Dans ce cas de figure, il n’y aurait plus les mêmes conditions vitales pour l’homme et les êtres vivants en général.

Le réchauffement climatique est provoqué par un déséquilibre entre la chaleur émise de l’espace qui est reçue par la terre et l’énergie que la terre renvoie vers l’espace.


United Nations Photo (Creative Commons)

Les gaz à effet de serre sont-ils indispensables?

Il existe une quarantaine de gaz à effet de serre. Leur principal rôle est d’absorber une partie des rayons infrarouges diffusés à partir de la terre. La plupart de ces gaz sont d’origine naturelle mais une grande partie, très nocive, est issue des activités humaines. Ainsi, le CO2 vient de la combustion des énergies fossiles comme le charbon, le méthane, ou le protoxyde d’azote qui sont notamment issus des activités agricoles. Les gaz fluorés viennent quant à eux de l’utilisation des appareils réfrigérants, des aérosols ainsi que des différentes sortes de produits spray. Ces derniers types de gaz ont une faculté de réchauffement qui peut être jusqu’à 24 000 fois supérieur à celle du CO2. De plus, ils ont une longue durée de vie dans l’atmosphère. Les gaz présents en petite quantité dans l’air mais qui durent longtemps sont plus néfastes que ceux qui sont fortement présents mais qui disparaissent plus vite. En outre, tous les gaz n’ont pas le même pouvoir de réchauffement. Certains sont plus puissants que d’autres et parfois même, ce sont ceux qui possèdent le plus de pouvoir de réchauffement qui ont une durée de vie plus longue.


Photo sous licence creative commons par eqqman

La conséquence la plus palpable de l’effet de serre est le réchauffement climatique. Ce réchauffement sur terre et dans les oceans s’accélère et devient très alarmant. Les températures les plus élevées du millénaire sont sans doute celles qui ont été enregistrées dans les années 90, s’ensuivent les années caniculaires du début du troisième millénaire. En 2100, on prévoit une augmentation de la température moyenne de 1,4°C pour les plus optimistes et jusqu’à 5,8°C pour les prévisions plus terribles. Selon certains scientifiques, les impacts du réchauffement peuvent être catastrophiques. En tout cas, jusqu’ici, on a constaté certains changements. Le niveau de la mer a augmenté de 10 à 20 cm depuis un siècle, l’épaisseur de la glace de l’arctique a diminué jusqu’à 40% depuis une décennie, la couche des neiges a également diminué d’épaisseur, le phénomène El Nino s’observe de plus en plus souvent et les moments de reproduction et de migration des animaux ont changé. Il se pourrait en outre que le réchauffement entraîne une diminution des ressources d’eau potable, et une augmentation des incendies de forêts. Les chercheurs s’attendent également à des épidémies dans les pays en voie de développement, et à un accroissement de taux de mortalité chez les personnes fragiles. Il se pourrait également que la production agricole connaisse des baisses conséquentes, que les animaux changent d’attitude et de mœurs à cause du stress thermique. Les intempéries de plus en plus fortes pourraient également avoir raison des constructions telles que les barrages ou même les bâtiments.

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