Les risques psychosociaux au travail sont d’origines différentes et de natures assez variées, mais leur effet sur la santé mentale et l’intégrité des salariés peut être très grave surtout si les premiers symptômes sont délaissés et pas pris au sérieux.
Ces risques sont bel et bien réels et se manifestent en tant que troubles individuels ou collectifs causés par des éléments appartenant au milieu professionnel. Ces troubles peuvent facilement se propager et s’accentuer au point de devenir pathologiques. Les causes sont très variées mais chacune d’elles a un impact sur les comportements des employés d’une entreprise : le stress dû au cumul du travail ou au comportement tyrannique d’un supérieur ; le harcèlement sexuel dont les femmes souffrent très fréquemment ; la violence de tout genre ; le harcèlement moral qui a sûrement plusieurs formes au sein du système de management, mais un seul effet, la détérioration des relations entre l’employeur et les employés ou même entre les employés eux-mêmes.
Parmi toutes ces potentielles causes, le stress au travail sort du lot comme l’une des principales raison des troubles manifestés par les salariés. Le stress est en fait un état psychologique qui rend les gens incapables de faire face à certains contraintes parcequ’ils perçoivent leur ressources (temps, effort physique, capacité morale…) insuffisantes devant les tâches requises.
Les employeurs doivent souvent affronter de tels changements d’humeur de la part de leurs salariés et doivent absolument trouver des solutions à long terme pour ne pas subir les conséquences désastreuses d’un aggravement de la situation. La santé physique et mentale de ces gens en dépend et le bon déroulement des travaux, projets, chantiers, etc. peut être compromis.
Selon l’OMT (l’Organisation Mondiale du Travail) on peut avoir recours à trois niveaux d’intervention au travail :
Prévention primaire au travail
La Prévention primaire implique l’évaluation les facteurs de stress dans le milieu professionnel, dans les relations entre collègues et entre employeurs et salariés, dans les méthodes adoptées au travail. Cette évaluation est faite dans le but de réduire au minimum le stress.
Prévention secondaire au travail
La Prévention secondaire peut impliquer des stages de formation durant lesquels les salariés peuvent apprendre des méthodes astucieuses pour contrôler leur stress, se défouler à travers des exercices simples et pratiques, et gérer leurs émotions pour pouvoir communiquer plus effectivement. Ces formations apprennent aussi aux salariés l’importance de se comporter convenablement dans un milieu où règne l’esprit de compétitivité et d’essayer de s’affirmer au lieu d’être désemparé.
Prévention tertiaire au travail
La Prévention tertiaire implique la prise en charge de certains salariés qui manifestent clairement des symptômes de troubles psychosociaux. Cela peut se concrétiser par des suivis psychologiques individuels, des débriefings pour les personnes ayant subi une agression ou un harcèlement… Ce sont là des mesures de réparation plutôt que des actions préventives.
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