Aujourd’hui, le gaz naturel constitue une bonne alternative aux autres énergies non renouvelables. Il s’agit d’un combustible fossile qui est totalement propre, mais son exploitation peut entraîner certains risques importants.
Carte de l’Extraction du Gaz Naturel dans le Monde – Creative Commons Maurice07
Une énergie propre?
Le gaz naturel est un combustible, non renouvelable, qui ne subit aucune transformation majeure après extraction. Il est originellement inodore et incolore, mais il est odorisé pour plus de sécurité. La combustion de ce gaz produit majoritairement de la vapeur d’eau ainsi que du dioxyde de carbone. Cela ne dégage aucune fumée ni particule.
Pour la production d’une énergie égale, le gaz naturel produit très peu d’oxyde d’azote et de dioxyde de carbone par rapport au fioul ou au charbon. Comparé aux autres énergies non renouvelables, il rejette moins de dioxyde de carbone (environ 55 kg/gigajoule de chaleur).
Les risques associés à l’exploitation
Même si le gaz naturel est propre, son exploitation comporte certains risques directs et indirects. Lors de l’exploitation, les risques d’incendie sont toujours importants : en présence d’oxygène et d’une source de chaleur, il s’enflamme rapidement. Lorsque le gaz naturel se trouve en milieu confiné et quand il est à l’état brut, il est pratiquement impossible de le sentir. De ce fait, il peut provoquer une asphyxie par privation d’oxygène. Pour chaque étape d’exploitation, il se présente toujours une certaine émission de ce gaz dans l’atmosphère. Or, il faut savoir que c’est le méthane qui est le composant principal du gaz naturel. L’effet de serre produit par celui-ci est vingt fois supérieur au dioxyde de carbone.
Forage de Gaz Naturel
Creative Commons Loadmaster (David R. Tribble)
Il faut rappeler que le gaz naturel est divisé en deux types : gaz conventionnel et gaz non conventionnel.
L’exploitation du gaz conventionnel comporte peu de risques. Mais celle du gaz non conventionnel, tel que le gaz de schiste, peut provoquer des conséquences néfastes pour l’environnement. En effet, cela nécessite une technique de fracturation hydraulique, c’est-à-dire qu’il faut plusieurs millions de litres d’eau dans chaque puits et d’autres produits chimiques sont aussi employés. Une certaine quantité de cette eau contaminée peut se répandre dans la nappe phréatique.
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