L’écologique politique, très réputée à partir de 1970, est un concept visant à mener des actions politiques tout en considérant les enjeux écologiques. C’est un mouvement socioculturel qui englobe plusieurs influences : mouvements pacifistes, altermondialistes, libertaires, etc.
Photo : Rizières en terrasse du Yunnan, en Chine : l’environnement est façonnée à la fois par l’économie et la société. GNU Jialiang Gao
Définition
L’écologie, telle qu’on la connaît, se fixe seulement comme objectif d’étudier le rapport qu’il existe entre le milieu naturel et un organisme. Par contre, l’écologie politique donne suite à la prise de conscience sur les limites de l’anthropocentrisme. Il s’agit d’une conception philosophique qui voit l’être humain comme une entité centrale dans l’univers. Certains penseurs, comme André Gorz, estiment que l’écologie politique est comparable au marxisme, car elle refuse l’ordre des choses existant. Mais, elle ne se résume pas uniquement à l’analyse du rapport entre propriétaires de capitaux et travailleurs. Effectivement, l’écologie politique intègre des réflexions sur le rapport entre l’humain et la nature. Elle incite alors à une prise de responsabilités quant à l’impact du mode de vie de l’homme sur la nature.
Les objectifs de l’écologie politique
L’écologie politique vise à défendre l’adoption d’une nouvelle société où chacun s’impliquerait dans le développement. Ce type d’idée concerne plusieurs secteurs comme l’agriculture, le transport, le système éducatif, le réchauffement climatique, et ainsi de suite.
Elle a aussi pour but de lutter contre l’uniformisation culturelle et économique qui caractérise généralement la modernité.
Elle insiste sur la reconnaissance des minorités ainsi que sur l’égalité des droits.
Les valeurs que défend l’écologie politique sont l’égalité, la solidarité, l’autonomie, la démocratie, la justice sociale, le fédéralisme et l’environnement.
Les critiques de l’écologie politique
L’un des points que les écologistes regardent de près est le productivisme. C’est une logique économique dont le but est de développer infiniment la capacité à produire des biens et services, sans limiter l’offre de travail et son impact sur les ressources naturelles. Certains pays, surtout les pays capitalistes, ont établi un système permettant de répondre à tous les besoins de la société et assurant un accès vers la « consommation de masse ».
Toutefois, cette forte croissance peut constituer un problème puisqu’elle accentue les inégalités sociales, prolonge une logique économique basée sur l’accumulation matérielle et exploite les ressources de façon illimitée.
Pages à consulter :
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