Économie Solidaire

Lutter contre la pollution avec les médicaments écologiques

Depuis les années 70, une nouvelle forme de pollution est apparue : la pollution médicamenteuse. Les analyses de l’eau dans différentes parties du monde ont démontré qu’elle contient de plus en plus de résidus de médicaments humains et animaliers.

C’est facilement reconnaissable : quand un homme prend un médicament, plus de 90% passe à travers le corps inchangé. Ce médicament est excrété par le corps et se trouve finalement dans les eaux usées des agglomérations urbaines. Nos stations de traitements n’ont pas les moyens d’identifier ces molécules et de les traiter adéquatement. Les molécules médicamenteuses se trouvent donc finalement dans les nappes phréatiques, dans les rivières et les mers. Ils nous reviennent dans l’eau que nous buvons et dans la nourriture que nous avalons. Selon les scientifiques, n’importe quel échantillon d’eau contiendrait 30 à 40 sortes de molécules médicamenteuses.


Photo sous Licence GNU Free Documentation par David Richfield

Les effets de ces molécules sur la santé humaine et l’écologie sont encore très mal connus. Mais, bien sûr, ils ne présagent rien de bon. Les scientifiques penchent déjà sur l’hypothèse que la résistance bactérienne serait un des effets pervers de la présence de résidus d’antibiotiques dans l’eau du robinet. Donc, on est pris dans un cercle vicieux où l’on prend des médicaments pour se guérir, mais où ces médicaments finissent par rendre plus de gens malades à cause à leurs effets sur l’environnement. Pour briser ce cycle infernal, la prise des médicaments bios est désormais indiquée.

La Directive 2003/63/CE de l’Union Européenne définit un médicament biologique comme étant un produit dont la substance active provient d’une source biologique. Les exemples de médicaments biologiques sont les médicaments immunologiques et les médicaments produits à partir du sang et du plasma humains. Cette définition est très limitée et elle ne prend pas en compte l’effet des médicaments sur l’écologie. Un médicament bio ne doit pas contenir des ingrédients superflus tels que colorants, parfums ou agents de texture. Son principe actif doit être biodégradable, c’est-à-dire qu’il doit se décomposer dans un laps de temps raisonnable quand il est relâché dans la nature. Ces résidus doivent être complètement inoffensifs pour les hommes et la Nature.

Si on n’en tient qu’a cette définition, aucun des médicaments produits par les géants pharmaceutiques n’est écologique. Il n’y a que la médecine alternative (l’homéopathie, par exemple) qui donne un semblant de médicament bio. Mais, leurs effets sont parfois controversés et leur bénéfice réel est souvent mis en doute. En attendant qu’une réelle solution nous soit proposée, adoptons une attitude plus responsable quand il s’agit de l’utilisation des médicaments :

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