Si vous êtes un peu bricoleur, vous pouvez facilement monter un composteur en bois pour trois fois rien. Il vous suffit pour cela de disposer de quelques planches, d’un marteau et d’une poignée de clous. Mais avant de vous lancer dans la construction de votre composteur, il vous faut prendre en compte certaines considérations.
Tout d’abord, vous devez décider de ses dimensions : par exemple pour obtenir un volume de un mètre cube, il vous faut construire un cube de un mètre d’arête, soit un mètre de largeur, de profondeur et de hauteur. Ce n’est là qu’une indication, mais il est conseillé de ne pas trop s’éloigner de ce standard.
Photo sous Licence GNU par Lamiot
La solution la plus simple est de destiner votre composteur au compostage traditionnel. Cela suppose qu’il faut le placer quelque part dans le jardin, ou sur la pelouse, pas trop loin de la maison afin d’y évacuer facilement les déchets organiques domestiques. Ceci est important parce que le composteur doit être en contact direct avec le sol, c’est-à-dire sans fond à sa base, et ce pour permettre aux vers et autres insectes d’accéder au compost. L’autre impératif est de doter le composteur d’un couvercle pour le protéger aussi bien du soleil que de la pluie, car le compost a besoin d’être humide, mais ni trop sec ni trop lessivé.
En bref, on doit donc construire une sorte de boîte à 5 faces seulement : 4 faces latérales et un couvercle. Parmi les 4 faces latérales, celle de devant doit être amovible pour pouvoir récupérer le compost le moment venu, et le couvercle peut éventuellement être fixé au moyen de charnières. La construction d’une face n’est pas compliquée : il suffit de clouer des planches parallèles de mêmes dimensions sur deux montants en bois assez solides. Une fois qu’on a terminé cette face (ce sera la face arrière du composteur), on fixe de la même manière les deux autres faces perpendiculairement sur chacun des deux montants de la face arrière (les montants se retrouvent donc à l’intérieur). Et du côté libre des deux faces latérales, on fixe deux montants rapprochés sur chacune afin de former un système de glissière (ou de rails). C’est dans ce dernier que vient coulisser la quatrième face, la façade.
Donc, pour résumer, on a trois panneaux de structure, un panneau de façade et un couvercle. Il faut juste préciser que lors de la fixation des planches sur les montants, on doit veiller à laisser entre elles un petit espace de l’ordre de 1 à 2 cm pour favoriser une bonne aération du compost, la largeur des planches variant elle entre 8 et 15 cm. Pour ce qui est du couvercle, il peut tout aussi bien consister en une simple tôle ou un morceau de plexiglas que l’on pose sur l’ensemble en guise de toit.
Concernant le bois, il est conseillé d’opter pour des bois qui ne pourrissent pas facilement, tel que le mélèze, le pin, ou le cèdre. Mais dans tous les cas, mieux vaut éviter d’utiliser des planches en bois traité chimiquement. Par contre, il est possible d’enduire tout le bois utilisé avec de l’huile de lin, de même qu’il est recommandé d’utiliser des clous vrillés et galvanisés ou des vis inoxydables pour la fixation.
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